histoires...

Béca II - mai 1997 Montlhéry  Les C-Rs
retour

Olivier  Fab  Kem  Benoit  Manu  Nath  Paulo  Ted

 

Date: Mon, 19 May 1997 14:51:06 +0200
From: Olivier Hermon <batteuse@club-internet.fr>
Subject: ONNNDULEU !

Salut tout le monde !

En tant que conte rendeur precoce officiel, c'est moi qui m'y colle ! :-)
Du moins, je vais raconter ce que j'ai vecu, ce qui exclut notamment la
nuit d'amour entre Gildas et Ludo dans la baignoire, et ca, je regrette
vraiment de ne l'avoir pas vu de mes yeux... :-))))

 

Vendredi

Gildas est arrive comme prevu a 15:45 sur la region parisienne, Ludo etait
deja la depuis le midi (on avait pris un peu d'avance sur les
rejouissances) et nous sommes partis a MJ ou Kem voulait faire un
pelerinage. Fier spectacle qu'on a donne !

Gildas activait son dB Exploser rouge a grands coups de gaz tandis que Ludo
et moi chevauchions gaillardement la 200 XLR. Enfin, pour Ludo, c'etait pas
si tant gaillard que ca rapport qu'il etait assis juste sur la barre du
porte-bagages qui lui massait le fondement...
Les locaux de Moto Journal etaient plutot vides mais on a fait grosse
impression sur les presents. Tout au long de la route qui allait chez moi
aussi, d'ailleurs.
J'ai d'abord demarre pleine bille a un feu rouge (pour etre sur de gratter
la Ducat') pendant que Ludo serrait les fesses sur son porte-bagages,
ensuite on a eu quelques freinages tangents parce que le tambour de 100 mm
de la 200 XLR, a deux c'est pas ca...

Miraculeusement, on est arrives indemnes a la maison et un quart d'heure
plus tard, Manu se pointait fier comme un bar-tabac sur sa Zephyr harnachee
facon Gold Wing, sauf que les valises et le top-case sont en nylon.

On a tout de suite attaque le consequent stock de mousse que j'avais amasse
pendant l'hiver (mais il a pas tenu longtemps), et les autres Becanards du
vendredi sont arrives petit a petit. Quand on est partis chez Benoit pour
la premiere soiree, y avait quand meme douze motos dans ma cour !

La traversee de Paris par le periph' s'est rudement bien passee, sauf qu'on
a perdu mon pote Hamid (CG 125 en attendant que sa R 80 RT soit reparee
d'un carton) des les premiers kilometres et depuis on sait pas ou il est,
si ca se trouve il tourne encore sur le periph'...
Gildas, tout content de venir au bourg, ecarquillait les yeux derriere son
casque a la visiere d'oeil de mouche pour apercevoir "l'eglise blanche en
haut de la colline" ou "le truc en Meccano de 300 m de haut". Bruno
ecartait les voitures avec sa Beheme de keuf pour qu'on passe sans encombre.
On est arrives chez Benoit quasiment groupirs, sauf Fab et Nanou qui
avaient prefere passer par Orly pour rejoindre Joinville-le-Pont. Cela dit,
Orly, quand on vient pas souvent a Paris, c'est un truc a voir quand meme,
hein, Fab a pas eu une si mauvaise idee.

La soiree a ete ponctuee par la recherche d'essence dans le bois de
Vincennes (enfin, ils ont dit que c'etait de l'essence qu'ils
cherchaient...) ou de clopes dans la banlieue orientale.

Ensuite, lorsque je suis alle faire pipi dans la Marne avec Bruno, on s'est
apercu qu'on etait observes par des canards depuis qu'on avait commence a
faire des ronds dans l'eau. Ca a bien fait rire tout le monde.

Mais calme et sage, la soiree... A deux heures, tout le monde etait au lit
et meme pas fatigues en plus !

 

Samedi

Manu, Bruno et moi sommes arrives a Montlhery sur le coup de onze heures,
ce qui etait fort honorable... On a rentre les motos dans le circuit et
tout de suite on a rallie le camion coreen de Thierry-les-Plaques. Ensuite,
les Becanards sont arrives et la journee est passee gentiment autour de la
piste pour certains et de la buvette pour d'autres (ceux-la se
reconnaissent facilement, ils n'ont pas attrape de coup de soleil).

Comme j'avais pris la petite Bouzouki, j'ai eu le droit de rouler sur
l'anneau et j'en ai profite pour chercher mon pote Harald (qui devait
prendre des photos pour le canard) dans tous les virages. J'avais pris un
bon depart (dans les 5 premiers), mais bon, avec tous mes arrets je me suis
vite retrouve derriere la voiture balai ! Et en plus, je n'ai pas vu Harald
qui etait juche sur le toit d'une cabane dans le virage du Faye, alors que
lui m'avait nettement repere avec son tele de 400 et qu'il a eu tout le
loisir de me tirer le portrait pendant que je faisais du tourisme sur la
piste.
D'ailleurs, je suis legerement inquiet quant a l'usage qui pourrait etre
fait de ces photos...

Dans le tantot, j'ai emmene Manu sur la piste au virage des Deux-Ponts et
on a pu regarder passer les motos de pres, notamment la 1000 Vincent Egli
qui est vraiment la plus belle moto du monde, Harald et Manu etaient
d'accord avec moi.

En fin d'apres-midi, on est alle chez Arnaud en petit comite. Il nous a
montre un album d'images tout a fait interessant, tellement interessant
d'ailleurs qu'il est question de scanner les moins siliconees et de les
mettre sur .serv a la disposition des celibataires de la liste...

Le jarret s'est deroule sans anicroche ; Gildas nous a chante "La
Guinguette" a la grande joie de la clientele de l'etablissement et sous nos
applaudissements nourris. On a dignement arrose le repas et vers minuit,
voyant que le temps avait ete magnifique pendant la journee complete, je
suis alle chercher la petite Legende qui n'avait pas encore pris l'air de
tout le week-end. En fait, elle a surtout pris la flotte dans la demi-heure
qui a suivi sa sortie (la malediction qui me poursuit...) et je l'ai bien
vite rentree au garage, suivi par toute la bande en goguette.

On a devise jusqu'a trois heures du matin, Kem etait la victime de
pressions internes (et sonores) qui forcaient ses voisins a se mettre un
bandana sur le nez, mais dans l'ensemble ce fut une tres bonne soiree.

Un peu moins sage que la precedente, mais bon, c'etait pas si pire qu'a La
Rochelle...

 

Dimanche

Reveil joyeux, mais un peu laborieux. Apres deux ou trois cafes sur la
terrasse et quelques douches, on a reussi a retrouver assez de conscience
pour aller faire le plein des motos, mettre de l'air dans les peuneus et
toute cette sorte de choses.
Manu a refait son niveau d'huile en rajoutant deux litres, avant de se
rappeler qu'en fait il n'avait pas du tout effectue de vidange au prealable
et que donc le vil brodequin de la Zephyr n'avait plus pied ! Il barbotte
toujours depuis (le vilebrequin, pas Manu, enfin si, Manu aussi
d'ailleurs...).

C'est donc derriere une Zephyr fumante et odoriferante qu'on est alles
retrouver la fine equipe a la Porte d'Orleans pour prendre la route de La
Ferte-Alais.
Le rendez-vous etait a 13:30, mais c'est vers 14:15 que le groupe Ludo -
Nathalie - Gildas - Paulo est arrive.
Paulo etait derriere la Ducati, on le reperait tres facilement parce qu'il
etait beaucoup moins rouge qu'elle et beaucoup plus plie ! Il s'est vite
installe sur une machine plus confortable pour le passager.

C'est la qu'on a appris que dans la nuit de beuverie qui avait precede,
Ludo avait tente sournoisement de sodomiser Kem dans le lavabo.
Malheureusement pour Ludo, Gildas est un peu sportif et il a quelques
reflexes, et du coup Lulu s'est retrouve la tete dans la baignoire dans la
position dite de la levrette.
Nathalie s'est parait-il relevee pour assister aux ebats qui ont suivi,
mais elle n'a rien voulu dire de plus, il faudra la cuisiner pour savoir...

A La Ferte-Alais, le meeting aerien battait son plein, mais l'entree en
etait interdite par les coyotes et on s'est donc gentiment gares sur le
bord de la route ou on a organise des essais de motos pendant tout
l'apres-midi.

- Tu veux faire un tour de Ducat ' ?
- Ah ben tiens, prends la Zephyr, de toutes facons elle est rincee...
- Moi j'essaierais bien la Legende.
- Et ta GPZ, elle marche bien ?
- Y a personne qui veut essayer ma Beheme ????

C'etait tres bien sauf qu'il n'y avait pas la moindre buvette a l'horizon.
On a bien pense retourner a Orly "parce que la-bas y a des avions aussi,
mais au moins y a des buvettes", mais ca faisait un peu loin.
Du coup, Ludo et Nath nous ont emmene chez une copine a eux qui fait
pousser du chichon dans son jardin (mais y a beaucoup plus d'orties que de
chichon) chez qui on a bu une petite biere avant d'attaquer les aperos ;
dans mon garage d'abord, puis chez Fab.
Jusque la, ca allait a peu pres, les B][ avaient ete tres raisonnables...

On a alors decide d'aller manger dans le restau chinois du bout de ma rue.
En partant de Franconville, j'ai accompagne Fab et sa Cehemme avec la 200
XLR que j'avais recuperee entretemps.
On a mis dix minutes dans la vue a tous les gros cubes qui nous avaient
pourtant atomises sur l'A 15 ! Je crois que Manu s'est trompe un peu dans
sa navigation, surtout au niveau des bacs du Pont d'Asnieres...

Le repas a ete tres bon, mais tres (tres beaucoup, meme) arrose, et il
s'est prolonge jusqu'a minuit. Vers onze heures, Bruno et moi sommes alles
tout naturellement prendre le frais sur le plateau d'un camion qui etait
gare la et Ludo, une nouvelle fois victime de ses instincts pervers et
refoules a tente sur nous des maneuvres d'approche sodomites. On s'est pas
faches, parce que de toutes facons dans l'etat ou il se trouvait, ca
pouvait pas aller bien loin...

 

Je suis formel : entre les aperos, le vin qui a coule a flot et la goutte
d'apres le cafe, PERSONNE n'est sorti du restau en-dessous d'un gramme
deux, et encore, certains evoluaient dans des spheres bien plus hautes...
Heureusement, le trajet a moto ne durait que trois cents metres, le vent
(dans les voiles) etait portant et il n'y a eu aucun accident.

A la maison, on a installe la tele dans le salon et on a regarde le Grand
Prix d'Italie. Enfin, au debut c'etait un film de boules, mais on a regarde
quand meme vu qu'on avait fait le plein de bieres chinoises et que la vie
etait belle.

A trois heures, tout le monde est parti se coucher, j'ai eu un peu de mal a
me souvenir de ce que j'avais fait des cles de la moto d'Arnaud et j'ai
ensuite cherche celles de la maison jusqu'a quatre heures, mais tout s'est
bien arrange : j'ai dormi comme un bebe.

 

Ce matin, j'avais beau avoir la casquette du siecle, j'me suis senti tout
triste de voir partir Manu et Bruno vers leurs destins et sur leurs
trapanelles...

 

On remettra ca en septembre, les mecs ! Chez not' Koteuleu a Toulouse.

Et merci a tous pour ces trois jours de fete !

 

Olivier - "ONNNDULEU", c'est l'expression utilisee par les metteurs
en scene des films de boules pour encourager les actrices
a faire plus vrai.
C'est aussi devenu le cri de ralliement des Becanards
pendant ces trois jours.

 

Date: Tue, 20 May 1997 10:25:43 +0200
From: Olivier Hermon <batteuse@club-internet.fr>
Subject: Encore une sodomie avortee !

J'ai oublie de narrer la fois ou j'ai risque ma vie... :-)

 

On partait pour chez Fab dimanche soir et sur l'A 86 y a une bretelle qui
rejoint l'A 15 en forme de "U" matine de "O". Bordee de rails et tout comme
y faut.

J'ouvrais la marche avec la 200 a 118 km/h a fond et Manu etait juste
derriere avec Paulo sur le tan-sad (bronzage triste) de la Zephyr. A
l'entree de la bretelle, j'me suis dit que fond de 5 la-dedans c'etait pas
prudent (d'autant que c'est limite a 30) et que ca serait judicieux que
j'en rempile une dans la premiere branche du U, afin d'avoir une
trajectoire propre dans la deuxieme.

Je pensais que Manu allait tenter un exterieur fourbe et vicieux, mais pas
du tout, il etait reste bien aligne derriere moi pour profiter de l'aspi !
:-))
Et ca lui etait pas venu a l'idee que j'allais peut-etre arrondir le
premier angle du U pour pouvoir mettre full-gaz dans le deuxieme et le
pourrir a la sortie.

Et alors il parait que j'ai failli prendre une Zephyr, un Manu et un Paulo
dans le feu AR de la XLR ! J'me doutais bien d'une maneuvre sournoise,
alors, sitot la 4 rempilee j'ai remis gaz ; heureusement, sinon on aurait
p't'et' fini les B][ a l'hosto d'Argenteuil !

 

- Quand on coupe dans les virages, on reste pas devant !

- Oui, ben quand on sait pas freiner, on se met pas dans le cul des potes !

- T'attaquais, toi ?

 

Olivier - Ah-et-puis-belle-utilisation-de-la-piste...
Les-talus,-les-arbres,-tout. :-))))))))))))

<haut-de-page>

 

Date: Mon, 19 May 1997 17:52:32 +0200
From: villard_f@decus.fr (Fabien Villard)
Subject: Re: ONNNDULEU !

>On est arrives chez Benoit quasiment groupirs, sauf Fab et Nanou qui
>avaient prefere passer par Orly pour rejoindre Joinville-le-Pont. Cela dit,
>Orly, quand on vient pas souvent a Paris, c'est un truc a voir quand meme,
>hein, Fab a pas eu une si mauvaise idee.
Finalement on s'est dit en cours de route avec Nanou que Orly
ca ferait trop loin, qu'on etait attendu et qu'on pouvait pas faire ca
a Benoit d'autant que la GPZ etait deja sur la reserve. Alors on a
fait un petit tour de Rungis et on s'en est retourne peinardement...

>La soiree a ete ponctuee par la recherche d'essence dans le bois de
>Vincennes (enfin, ils ont dit que c'etait de l'essence qu'ils
>cherchaient...) ou de clopes dans la banlieue orientale.
Enfin Oliv' a dit des clopes mais il est revenu 2 heures apres
tout regaillardi...

>Le jarret s'est deroule sans anicroche ; Gildas nous a chante "La
>Guinguette" a la grande joie de la clientele de l'etablissement et sous nos
Guinguette qu'il nous avait deja assene sans prevenir la
veille chez Benoit qui vit, rappelons-le pour les ceusses qui
n'etaient point la, et les sourds qui etaient la, dans une ancienne
guinguette des bords de Marne reconvertie en studio avec vue sur l'eau
et audition sur l'autoroute.

>On a mis dix minutes dans la vue a tous les gros cubes qui nous avaient
>pourtant atomises sur l'A 15 ! Je crois que Manu s'est trompe un peu dans
>sa navigation, surtout au niveau des bacs du Pont d'Asnieres...
Ce qui n'enleve rien a l'affaire et je ne le repeterai pas
assez : sur Franconville Courbevoie, centre a centre, soit 10 minutes
d'autoroute et 7 minutes de "bourg", j'ai pourri en vrac : un zephyr,
une Ducat, une beheme, une GPZ, une CB500 et une Div.

>Je suis formel : entre les aperos, le vin qui a coule a flot et la goutte
>d'apres le cafe, PERSONNE n'est sorti du restau en-dessous d'un gramme
>deux, et encore, certains evoluaient dans des spheres bien plus hautes...
>Heureusement, le trajet a moto ne durait que trois cents metres, le vent
>(dans les voiles) etait portant et il n'y a eu aucun accident.
D'toute facon, yavait Paulo a pied qui faisait ramasse
trainard si jamais...

>A trois heures, tout le monde est parti se coucher, j'ai eu un peu de mal a
>me souvenir de ce que j'avais fait des cles de la moto d'Arnaud et j'ai
>ensuite cherche celles de la maison jusqu'a quatre heures, mais tout s'est
>bien arrange : j'ai dormi comme un bebe.
Dehors ? Naaaaannnnnnnn.....

>Ce matin, j'avais beau avoir la casquette du siecle, j'me suis senti tout
>triste de voir partir Manu et Bruno vers leurs destins et sur leurs
>trapanelles...
Moi c'etait hier soir que j'avais un peu les boules, c'est
pour ca que j'ai decolle rapidement :-)))))))))))))

>On remettra ca en septembre, les mecs ! Chez not' Koteuleu a Toulouse.
>Et merci a tous pour ces trois jours de fete !
Completement different de La Rochelle, mais chouette fete
permanente sur deux jours. Le pied.

Fab.

<haut-de-page>

 

From: dcf@infini.fr (Gildas)
Subject: Les periples de Becassine
Date: Tue, 20 May 1997 10:20:32 GMT

Prout,

Bon, je vais me laisser raler a vous conter MA vision des choses du ouikende:

Vendredi matin: je fais comme avait dit 888 sur la maniere de filouter avec le SG pour ne
pas qu'il declenche de la plouie.
Je dis a ma copine "Caro, je vais chercher du pain!", mais ca a pas marche! Le SG, y doit
s'y connaitre en moto, parce qu'il a trouve bizarre que j'aille a la Boulange avec un gros
sac a dos. Brefle, j'ai fait 200 bornes sous la plouie.
Suis arrive a Paname sous une chaleur d'enfer.

Ca pouire, Paris.

J'ai ete acueilli par Loup d'eau. Deux bieres apres, on est alle avec Olivier chez la
maison de moto-canard. C'est calme et silencieux. Pas grand monde.Bon, y z'ont la clim,
c'est bien.Mais y z'ont des maques !;-).En plus, y comprennent rien ces luteciens. En
partant, je lance un "Kenavo" qui n'a eu comme seul resultat de faire pouffer mes deux
compagnons et de laisser les journaleux de MJ dans une gene du style "y parlait en quoi,
la, le mec hirsute?" Ensuite, on est reparti dans le trafic jusqu'a Courbevoie. Vingt
minutes de moto, avec deux mecs XXL sur une 200 qui freine pas, c'est kekchose! Le ducate
est vraiment pas fait pour Paris. Ca braque comme un Porte-Avions, et euhhh, ca chauffe un
peu dans les encombrement luteciens.La, avec l'arrivee des becanards chez Olivier, j'ai pu
enfin mettre des visages sur des noms, ou des surnoms. C'est rigolo. On s'est jamais vu,
mais on a quand meme plein de choses a se dire. On a donne un coup de Penn-Baz a la
reserve de biere d'Olivier et on a fait un truc epouvantable apres: ON A PRIS LE
PERIPH!!!!!!!!!!
Nom d'une pipe en bois! C'est un truc de ouf! On a pas l'habitude cheu nous de faire du
slalom entre plein de bagnole! J'ai cru que j'allais crever 15 fois, et m'asphysquer dans
les tunnels. On est enfin arrives chez le gars Benoit qui nous a recu tres gentiment dans
sa guinguette. Il est sympa, le Benoit. Il a un etron, mais il est sympa. On est rentre
par l'anneau malefique vers 2 AM, laissant Benoit et Nanou sur les bords de la Marne....
Chemin faisant, on a eu l'honneur, le 500 CB et moi, de se faire prendre en photo par la
pre-fracture de Paris.

Samedi:

Le soleil etait deja haut lorsque Ludo et moye sommes partis a Montlhery. Pfff, encore le
perif! :-(. Ludo a eu du mal a rester en place a l'arriere du Doucate. C'est vrai que
c'est pas tres confortable. En plus, y m'a engueule parce que je me suis arrete sur la
tauroute pour discuter avec un autre 900 SS. Bon, c'est vrai qu'on etait sur la voie de
gauche... On retrouve les autres a l'interieur du circouit. C'est vraiment le grand
panard, ces rassemblements. Quand on est au bord de la piste, on sent les tripes qui
vibrent quand un vieux mark 3 ou une Vincent Egli passent a donf. Broaaaaaaaarrrrrrr.
Super. On voit bien que ces courses sont faites par et pour les amoureux de belles
mecaniques.
Le soir, direction le Jarret, pres d'un truc ou les mecs chantent (Opera?). On est passes
par des rues superbes avec plein de statues et tout et tout. Ca puire, Lutece, mais c'est
vachement beau.
Y faisait chaud, au Jarret. Le grand Koteuleu presidait la soiree. On a chante un ptit
peu. On a rigole beaucoup. C'etait bien. Repartis vers 1 AM par le centre du bourg. Merci
a Ludo d'avoir fair un tit detour pour que je puisse voir Paname by night. Champs et
Lisee, Arc de tromphe, et la tour en mecano vachement haute qui brillait dans une nuit
humide. Paves glissants, flics. Houla, doucement la bete!
Chez Ludo, Nath est partie se coucher et Ludo et moi, on a tape la discute autour d'une
biere jusqu'a 5 ou 6 AM. Au moment de se coucher, Ludo a ete pris d'une frenesie sodomite
alors que je me lavais les dents. J'ai ete oblige de le maitriser et il a termine la tete
dans la baignoire, le Q en l'air. Comme je ne repondais point a ses assaults, il m'a fonce
dessus tete baissee, et s'est retrouve encore par terre a me mordre le pied! :-)
Bref, du catch un peu bruyant qui a reveille Nath... Desole belle bretonne! ;-)

Dimanche:

Journee z'avions. Boaf, moi chuis pas trop motive pour y aller. En plus, y me font un
affront. On rejoint toute la bande dans un bistrot et ils veulent repartir tout de suite.
Moi, j'aime po faire des Touch and Go dans les caboulots sans m'etre rafraichi le gosier.
Sur la route, on a echange les meules. J'ai essaye la zeph de Manu. Quand on voit les
ferpormances de cette machine, on se dit que le koteuleu la connait achement bien car il
fait des miracles avec. Ensuite j'ai essaye la Legende d'Olivier. Arf! ca pousse velu,
c'te motocyclette! Ca freine bien, mais entre la fourche qui fait des bruits de succion et
la position zizi rider, ca donne pas envie d'attaquer. En tous cas, c'etait cool :-)
On a pas pu rentrer voir les n'avions, y'avait trop de mundo. Alors, on a fait des runs
avec les differentes motos en attendant la Belette.
On rentre sur Paname par des chemins sympas. C'est la que le Manu prend la poudescampete
dans les virolos d'Etampes. Le temps que Bruno et son paquebot noir arrete de zig-zaguer
dans les virages serres, il etait parti.
Quand j'ai voulu le rattraper, c'etait trop tard. Je suis arrive a 180 sur un
ralentisseur, et ca m'a calme.
Le soir, on est alle chez Fab qui nous a presente sa famille. Il etait vachement fier, le
Fab, de voir plein de motos devant chez sa maison. Des photos ont ete prises, style depart
des 24 heures. Merci pour l'accueil, Fab!

Le soir, jarret chinois, apres etre rentre a la Joe Bar Team, mais par une route UN PEU
plus longue que celle des ptits cubes qui nous ont mis au moins dix minutes dans le nez.
Bruno etait tres motive entre les feux rouges. A un moment, il met son beheme dix metres
devant nous, pour etre sur au moins une fois de faire le holeshot. Eh ben il l'a fait! :-)
On attend que le feu passe au vert, je donne un grand coup de gaz, et voila ty pas que
Bruno demarre en trombe, alors que le feu est rouge. C'est quand il a repose la roue AV
qu'il s'est apercu qu'on avait pas encore demarre! :-)))))
On a passe une bonne soiree au jarret. Bruno s'est atomise au rouge, tandis qu'on chantait
tous "la guinguette" devant les autres clients meduses! Paulo nous a paye l'apero. La
patronne du resto le digeot, dans des verres ou y'avait des filles a poil-dedans. Sauf
pour Nanou et Nath qui avaient des chiken-dales avec des zobs monstrueux! Les dialogues a
ce moment portaient sur les verres:
Bruno:" moi j'en veux une salope qui ecarte les jambes!"
Ludo"Comment ca, j'ai deux verres?"
Fab"c'est marrant, on peut s'en servir comme bain d'oeil!"
Nath"Mais j'ai jamais vu un zob aussi gros!"

Y'avait un couple bein sage qui attendait de payer. La fille etait morte de rire quand
Ludo gueulait "COMMENT CA, Y T'ENCULE?!!!???"

Bonne ambiance.
On a termine la soiree chez Olivier, en ecoutant de la bonne musique et en regardant un
film de lard? Et pis apres, un superbe grand-prix. La fatigue s'est faite sentir, car
Nanou s'est endormie, puis Ludo .
On est rentre pas trop tard. 3 AM.

Lundi: le depart a 11 heures. J'ai faille me tuer :-(
Je suis sorti de l'anneau malefique en passant devant chez Galia. Sur cette avenue, y a
des tunnels qu'on enquille pour passer les caroufs. J'en ai enquille deux assez vite. Le
troisieme aussi. Sauf que le troisieme etait un tunnel de parking d'un supermarche qui
tournait a angle droit. On a parle y'a pas longtemps du freinage sur l'angle. Je remercie
Doucati d'avoir fait des motos legeres car si je m'etais releve dans le freinage, je
faisait pochoir sur le mur. J'ai eu tres tres peur. J'ai du m'arreter dans le parking pour
me calmer :-(. En fait a Paname, j'etais tellement concentre sur les 4 roues et les
squatters que je regardais pas bien les panneaux. Ca m'arrivera plus.
La route ensuite s'est bien passee. J'ai rencontre un CBR breton avec qui on s'est arrete
boire une mousse, et pis GAAAAAZZZZZ!
J'etais a Brest 5 heures plus tard. Creve mais tres heureux du ouikende.

Conclusion:

- la societe des becanards est tres soudee. Gens tres differents, motos differentes, mais
la meme passion et la meme gentillesse.
- merci au Koteuleu de nous permettre de deconner, meme si c'est sur lui quelquefois!
- les parisiens sont des fous.
- vivement le ]|[ !
- les chiottes de Ludo sont trop ptits ;-)
- 1700 bornes dans le WE, 1.5 litre d'oil

Kem-vivement-les-photos!

 

From: dcf@infini.fr (Gildas)
Subject: Paroles
Date: Tue, 20 May 1997 11:51:44 GMT

Voila voica les paroles de la Guinguette, a imprimer et a apprendre pour la prochaine
fois!

La guinguette a ferme ses volets,
Sont toutes verolees,
Plus personne ne bAAAAiseuuuuu
Le dernier qu'est alle s'y faire faire un pompier
Est r'sorti la pine enflee,

Et la guinguette a ferme ses volets (tap ta pine, tap ta pine)

L'koteuleu qu'etait un vieil habitue,
A declare que c'etait d'la foutAAAiseuuuuu
Trois jours apres n'pouvait plus marcher,
Tant il avait les couilles enflee,

Et la guinguette a ferme ses volets (tap ta pine, tap ta pine)

Le toubib les a toutes visitees,
Puis il a declare:
Je n'veux plus qu'on les bAAAAiseuuuu,
La marechaussee a passe, les a toutes bouclees, Ole!

Et la guinguette a ferme ses volets (tap ta pine, tap ta pine)

La guinguette a rouvert ses volets,
Un beau matin d'Mai,
Au temps des premieres frAAAAiseuuuuuu
La tauliere etait tout' en beaute,
L'personnel en etait renouv'le,

Et la guinguette a rouvert ses volets (tap ta pine, tap ta pine)

Au premier coup qu'j'ai tire,
C'est mes couille qu'ont largue
Par la capote anglAAAAiseuuuuu
Comment voulez-vous qu'on puisse s'y fier,
Oui, s'y fier aux engins anglais....

Tape ta pine,tape ta pine....

Kem-RDV-a-Toulouse-pour-la-chorale

<haut-de-page>

 

Date: Tue, 20 May 1997 12:05:23 +0200
From: Benoit Tardy <avord@worldnet.fr>
Subject: la bourre...

Au fait y a un detail que t as oublie dans le CR, Olive.

LA BOURRE

On est revenu de La ferte le dimanche par une petite route qui tournait un
peu. Devant c etait le Joe Bar Team en action. Gildas, Kem, Olive, Nono,
Bruno, Manu, Ludo (j oublie personne ?). Moi je regardais ca de...on va
dire 15 metres derriere ;-), serein, j attaquais pas ;-).

Ca allume dans les virages, ca frotte, ca frotte, ca bouge, ca bouge...

Et pis un moment, apres 5 minutes, il se sont arrete
on-ne-sait-pas-pourquoi ;-), et je leur ai dit :
- Bon, on discute ou on roule ?
Olive a repondu un truc du style :
- Si on doit s arreter toutes les 5 minutes pour vous attendre, on est pas
rendu. Ah, c etait une chouette idee de les emmener, tiens...

Une paire de km plus loin, on a fait de l essence et Kem a dit : Il fait
soif, la. On se desseche, j en boirais bien une. A mon avis, il etait
encore tout vert de l arsouille, (bof, une arsouille, une arsouille...) et
il voulait un triple cognac ;-)

A+
Benoit

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Date: Tue, 20 May 1997 15:54:56 MET
From: mp@zephyr.tls.mms.fr
Subject: Un long we a paris

Decollage vendredi 16 a 8h du mat' frais comme un gardon. A 100 bornes de
toulouse je double un bfg qui s'avera etre, 100 bornes plus tard, celui d'un
pote de mon coin. 100 bornes pour percuter, vous me direz que je suis rapide.
Certes mais je ne voulais surtout pas etre vu en train de rouler avec un bfg.
La hasard (soyons pas trop dure) l'a mis en panne sur le bord de la route alors
que je passais. Je m'arrete, on repare et on "finit" ensemble de conserve.

A 17h et des canettes, j'arrive chez notre veteran, tout moite (moi) et je suis
d'emblee confronte au monstre Ludo et au culturiste Kem. Je tente desesperement
de m'en retourner illico mais rien a faire, ils m'ont vu... On attaque donc les
roteuses : y'a qu'ca d'vrai.

Les attendus arrivent (on l'a deja dit), on bise, on s'renifle le derriere et
cassos chez Benohite ou nous attendent des tranches de vache molle, des
boutanches de cervoise, des canards reluqueurs, des images N/B de petoires,
enfin la pre-grille quoi. Deja, Ludo commence a me caresser, ca ne fera
qu'empirer ;o))) On en a perdu sur le grand circuit, ca commence par m'etonner
mais plutot sage je ne pipe mot. Ca n'arrive pas qu'aux autres ;o)))
On va chercher du fuel a Vincennes et la, l'pere Bruno (alias airwolf) decide de
tailler une... bavette aux condes qui faisait l'pet avec leur moto d'keuf.
Malgre tous mes efforts je ne parviens pas a m'interesser a la discussion.
On m'offre une bouteille de mousse avec, dessus, une americaine nue sur une
autre a piston, erection. Habilement, je vide le contenu dans le gosier de tout
un chacun avant de verser le reste dans le coca de j'sais pu qui.

On demenage encore, et il s'agit de ralier le paddock peinard. C'est sans
compter sur le gnome Ludo qui a froid enquille l'autoroute a donf', suivi comme
son ombre par le musculeux de service sur sa gouine ritale, j'ai nomme Gweltaz.
Apres ca, il dira qu'il tire pas a froid (moi si ;o))), ayant fait chauffe 2" au
point mort. Toujours etile, que ni une ni deux, je releve le gland de l'affront,
me gratte une couille, me sors le doigts du cul et pulverise le twin poussif de
Ludo (et la malheureuse Nathalie tentant desesperement de baffer son amoureux
transi :o}}}}}, une main sur le tube de fourche (depuis que je sais que "ca
guidonne pas mal a paris, ca guidonne pas mal...") pour atteindre une vitesse
supersonique. Et j'en oublie la cause (la memoire qui flanche) alors que se
presente une enigme devant moi. Ou dois-je aller. Maiiiis mais mais mais. Pas si
con, je tire au sort. Je m'endors quelques minutes sur le grand circuit quand
Alex passe en me donnant un coup de saton. Je ne lui en veut pas, il est encore
jeune. Puis Oliv' et Bruno les deux a fond, comme d'hab. Sur l'allee des stands,
Bruno m'arrangue comme quoi je l'ai pas suivi a toc sur le circuit et que ca
aurait ete marrant. L'arbre de noel passe justement au vert et ma post
combustion d'huile armee je les laisse chercher l'erreur passant a 3 angstroms
de bourres en faction sur la bau (ca sera pour les autres, me dis-je, j'aurai
plus de biere ;o)))))).

Le lendemain, comme on aime ca, on retourne sur le circuit et on file a
montlhery ou Oliv' nous traine jusqu'au bahut de mon pote. On va voir les
buvettes, on s'retourne sur toutes les lulus. Tres bruyant le coin, difficile
d'engager une romance : je commence a m'emmerder, il manque quelque chose. Mais
quoi ?

Tout le monde arrive plus ou moins et on se couche tous sous les pins. Et pis,
avec Oliv' on va voir Harald ce qui nous permet de presque nous vautrer sur la
piste aux etoiles tellement ca glisse. Et les jesus la, ils tournent avec des
motocyclettes la-dessus.

On file chez Arnaud, Kem, Ludo, Oliv' et moi pour ecouter les pink floyds en
fumant la moquette roulee dans un playboy numero special sans texte mais
beaucoup (trop) de silicone. Autant j'ai une grosse... voix autant j'aime les
petits... petons. Vite vite, encore tout poisseux on file vers les cuisses de
cochonne ou on retrouve rapidement toute la smalah (orth?), on picole, rote,
drague, chante enfin surtout le broaizonaigue, baffre, braille. On pete un coup
et zou tous chez Oliv'. Les parigots se sentent obliges de montrer des vieilles
pierres aux provinciaux et Nathalie sur son cebekeupe met perfidement les bouts.
:o)))) Moi, qui l'avait reperee, percute en pensant que c'est la chance de ma
vie et "lui colle au cul dans la savane comme chita le singe" (S.Gainsbourg) sur
l'etoile. Je serais lourd si je pretendais que je filais le train de la belle
poule sur l'etoile, je ne le dis donc pas. Puis, un grande ligne droite bien
large avec pleins d'obstacle en feraille et des paves glissant (forcement, avec
la maree l'humidite envahissait les plages (sous les paves)). Je passe la belle
juste aux premices et sors le genaker en moins de deux a la boue. Gazafond
jusque chez Oliv' : porte close. Merde j'ai du vraiment trainer. Puis, prout
prout ils arrivent encore tout essoufles ;o)))) Je fais le coq.

On boit encore (merde j'ai un trou la), on s'couche et on percole velu au petit
matin pour etre de bonne heure au rencard et aller voir des vieux zincs. J'aime
bien les vieux trucs et les jeunes filles (non, Ludo, pas si jeunes). Le beau
Gildas me prete spontanement sa belle moto et je contiens mon emotion en la
chevauchant. Hu cocotte, c'est parti youpla zim bam boum c'est moi qu'est la
plus rouge.

A trois, ils arrivent a m'en faire descendre et critique a tout va le zeph'. Y'a
rien d'dans... Blabla. Je les snobe. Et la prete a Nathalie morte de trouille
(et ce n'est que ma moto ! ;o)))))) qui prendra un bon pied semble-t-il. Comme
quoi, on ne peut pas toujours plaire a tout le monde.
Enfin, c'est c'qu'elle a dit, voulait-elle etre gentille ? Mais non, Nathalie,
tu pouvais etre franche :o)))) Ca m'aurait pas froisse.
Comme quoi, on ne peut pas toujours plaire a tout le monde.

On se casse du piege a soif et par les petites routes (seul coin vraiment
interessant du we). Pas bandant mais pas tant pire qu'ailleurs ou un S avait la
pretention d'etre prenable. Je mets gaz, avec Oliv' (c'etait bien toi ?) et le
breton bruyant au cul. Et on s'arrete a la station pour que je puisse refaire de
l'huile. Gildas avait un ticket magistrale avec la caissiere et il lui a meme
pas parle... Quand j'aurai la meme meule, ca va pas chaumer j'vous l'dis.

On va chez Fab, on se de-seche, apres quelques pitreries d'usage on repart vers
la Capitaleu, on perd les anciens en mob', on manque de perdre Bruno a un feu
(grace a l'humour irresitible de Kem :o))))). On echange presque nos clefs. On
s'amuse gentiment. Et on va au restau niakoue sucer des nems et virer au gros
pif. Je sombre dans une profonde melancolie (le pif toujours) alors que Ludo me
photographie sous toutes coutures (surtout celles de mon jean's, je te
l'enverrai Ludo quand je l'enleverai un jour). Je decroche une seconde et les
reflexions fusent a mon egard :o}}}}}}}} Agreable, j'vous assure. J'voudrais
vous y voir avec un zephyr, moi... Toutes la bande regroupe Oliver's garage et
je remets les diplomes et on se colle devant la tele ou un film montrait une des
premieres lecons d'education sexuelle. Sauf, Arnaud qui prefere la version
statique sur le macaque d'Oliv'. On baille. Puis le GP et ces deux scenes
magistrales et hilarantes du GP 250 : le burn un genou par terre (faudra
l'travailler ca...) et l'aut' qui dit bonjour a sa maman alors qu'il passe
Biaggi. On s'tenait les cotes, a pleurer :o))))))

On s'quitte sans faire les fiers et le lendemain Bruno et Oliv' passent en ifr
mais on decolle quand meme pour le raid (via le grand circuit quand meme). Mon
radar hyper sensible, mais anormalement regle (d'habitude il ne fonctionne que
pour les jolies frangines), m'indique sur tribord la presence de Paulo. Mon oeil
bionique l'isole en une nano-seconde en train d'allumer son clope penche au
dessus de son reservoir, le pistolet baveux a la main et mon majeur droit
commande l'arret immediat de l'equipage en meme temps que j'en lache une caisse
(les pet-pets a la deceleration c'est ca, Ludo, pas la pauvrete de la combustion
- d'huile - de ma rougne) tonitruante pour avertir Bruno sur son panzer.
(destabilise, il manquera de defoncer le 38t d'en face qu'a l'extreme rigidite
du cadre de son 80RT. En effet, effectuer un 180 deg. a 140 dans ces conditions
n'etait pas a la portee du premier porte avion venu).

On s'offre chacun notre cafe et inch'Allah. Qu'est-ce que je me suis emmerde sur
la route ! La prochaine fois j'prends l'avion. Pour les hotesses. :o)))))

On r'met ca quand vous voulez.

Je remercie encore les participantes pour les petits extras.

manu

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From: Nath
Date: May, 1997
Subject: EVENEMENTS.B2-NATOLI

J'anticipe, moooaaaa!
Enfin... avec les restes du Beca II, pisque j'ai pas la matiere, la
:-)))
Alors, c'etait a Toulouse... heu???, non, plutot a Paris, en haut du
HLM noir, y avait des navions, des b52s qui faisaient la guerre, et
pis un cheval rouge est apparu dans le ciel, il m'a crie son nom,
c'etait G....., plus fort, j'entends pas, alors enerve il m'a envoye
GAZZZZZZ.................pioufff, Áa puire, comme y dirait lui meme,
n'ensuite, j'ai senti un Zef terrible, bite en bronze brandie, avec
des yeux exorbites et des chips pleins les trous de nez,
"ONNNNNDULLEEUUUUU", qu'y m'hurle, moi pas comprendre, neuneu, c'est
alors qu'est atterri un 1200 bouzin chrome aux ailes
ruuuuuuuuuutiiilaaaaannnntes, "tiens", qu'y m'fait,
"ilestombetroisgouttesdis-donc", et de se cacher dans l'entrepot prevu
a cet effet, n'ensuite, le gendarme de St-Lyon ave le trop plein de
cases sur les cotes, sourire colgate et brin de fleurette aux levres,
"tu crois t'y pas ma bonne dame que j'peux m'installer a Etampes?",
"vas-y, gars, t'es dans la bonne di'l'ection", pis j'en ai classe de
regarder tete en l'air les voir convoler en noces, j'asseois mon
posterieur sur la grande terrasse, allonge un tapis d'herbe et fais un
feu de bois au centre, glop glop glop, trois marsupilami me
rejoignent, nanounette, nono le petit robot et silex le-tout-droit,
"mais nin, je bois pas de corona, enfing pas plus que Áa, tu vooas", "
je mange ton herbe, ouais, et alors, ya pas de chip dans cette
guinguette!!", "............., zzzz, .................,zzzooonn,
............., j'pense a ma carriere (sic)....", bon sympa la converse
mais faut que j'bouge voir les z'autres navions tourner, je prends le
50 000 cup-would-be et derape jusque l'eglise blanche du haut de la
colline, pas mal la vue, on est seul en plus, isole du reste du
moonndeu, tranquille,un petit moment de solitude avant d'accueillir le
reste des troupes, et c'est RenÈ qui se pointe "moi, j'aime parler que
quand c'est en petit comite", et de redecoller fissa des qu'il entend
approcher, dans l'ordre, Tresse Argentee puis Polo-a-roulettes a bord
de leurs 2 chevaux poussives, mais pas vertes, "Áa t'es deja arrive de
te faire flasher pour exces de vitesse?... non!, alors on peut
vraiment voler a fond a fond a fond", et le SG dans un grand elan de
compassion et de generosite melees de repondre "non, pas toi Polo, pas
toi", Tresse argentee qui ne disait mot ni geste depuis son arrivee se
met subitement a gigoter tel l'epileptique en crise, "jvous ai tous
pourrriiii, niarrkk", mais a qui qu'y cause l'etron? et la, je
comprends, tous les zings du HLM noir arrivent seulement, because le
detour par la tour en mecano et le grand banc blanc carre, "c'est a
cause du Zef, qu'il a voulu voir les monuments zistoriques du bourg",
je sors les baguettes et tous les zinguemen, affames, font ripaille de
la bouftance noiche, arrosee de rouge bromure, y se tiennent plus et
entonnent l'air d'une maison qu'a ferme puis rouvert ses volets (???),
suivie d'une vanne a deux francs six sous sur papier a coins ou y a
des UL, mais il en manque un, je manque de me faire enc..., style gang
bang version soft, et le grand G...., qui m'a retrouvee ne propose
rien de mieux qu'un GAZZZZZZZZZZZ toute dans ma tronche et celle des
autres, piou piou, ca mega puire, "faut arreter la viande, tete de
brezhoneg", finalement le Ludo, l'aurait pas du le rater dans la
baignoire, Áa lui aurait bouche le coin du UL!!!,
Bon z'allez, j'en peux plus moi de ces vikende indecents et
desordonnes, Áa m'a mis tout sens-dessus (dans le sens propre du
terme, hein, z'allez pas chercher 12 a 14 heures),
Salut les p'tits loups,
bises a ceux que j'ai oublie dans mon CR, sachez que la meilleure
chose a faire c'est d'ONNNNDDUUUUULLLLEEERRRR,

\|/
-[ ]- Natoli
/|\

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Date: Mon, 19 May 1997 23:31:18 +0200 (MET DST)
From: api11@calva.net (Paul Pascal)
Subject: J'ai pourri Fab !!!

Marant, grace au compte-rendu d'Oliv, je decouvre d'autres visages de cette
merveilleuse rencontre internationale que sont les Becanosaures. Forcement,
on peut pas etre partout a la fois,. Ca serait pas mal si chacun y allait
de "son" CR, je suis sur qu'on apprendrait tous des trucs, et comme ca aon
aurait la totale.
En tous cas je vousfais le mien ;-)))

Ca a commence le vendredi soir, quand j'ai ete charge par Isa d'un message
de la plus haute importance : faire une photo de groupe. J'avais plus le
choix, j'pouvais plus mollir. Apres avoir verifie sur la chaine meteo qu'il
fallait mettre les trois combardes de pluies, j'ai mis les bouts a 7h moins
10. Boussole a l'Est, Gazzzz. La Esserre elle devait etre presse d'arriver
parce que un cafe et trois clops plus tard, j'entrais en triomphe sur le
circuit, il etait tout juste 13h30. Au bout de trois quart d'heure a
chercher ce p*%=A8=A3 de camion avec des plaques emaillees, y'a un mec qui
m'aborde en me disant "Tu sais pas ou je pourrais trouver un vilbrequin ?",
Manu m'avait retrouve !
A part les quelques becanards incredules qui on refuse de me dire bonjour
sous pretexte que je ne *devais* pas etre la si tot ;-), les autres on
plutot ete sympa : Oliv m'a offert une mousse, Rene s'est charge de me
guider pour trouver quelques frites et une saucisse, Ludo m'a prete son
telepone pour prevenir ma p'tite famille que oui, "Vivant, je suis vivant
!", et Nanou, Ted et Benoit etais suffisemment eveilles pour m'accompagner
voir quelques series de motos tourner, pendant que les autres voyaient avec
angoisse l'heure de l'apero arriver...

Apres en avoir pris plein les oreilles et les mirettes, Fab et moi sommes
partis faire quelques emplettes entre membres du BC. C'est la que je l'ai
pourri. Enfin, sur un 400 DA, parce que question prise de tours, la il m'a
mis minable, vue qu'il loupait deux fois sur trois la seconde, alors
forcement, gazafond au point mort, ca impressionne, je me demande encore
comment je me suis pas pris un de ses pistons dans la g... ;-)))
Depuis il aurait resolu le probleme, dit-il...

Au jarret, j'ai pas tout bien suivi, mais si ca vous interesse Benoit qui a
ronfle tout le temps vous en dira plus. Tout ce que j'ai retenu, c'est que
Bruno reussit a casser les dents des cuilleres et il finit toujours par se
couper avec. La y'en a cinq qui suivent ;-)))))

S'en est suivie une traversee *grandiose* de Paname par la concorde et les
champs elysees, tunnel compris, la on a vu les habitues des embouteillages.
J'ai tente un inter d'enfer a Gildas juste a l'entree du tunnel, j'y etais
presque mais quand il m'a vu, il a mis gaz, et il nous a fait le coup du
"merd-merd-merd" au feu juste ares le tunnel ;-)

La nuit chez Fab s'est tres bien passee, le canape etait bien (heu, en
fait, surtout etroit, Nanou avait fait le bon choix en allant ailleurs ;-),
=46ab avait du faire la lecon a ses momes parce que j'ai eu le temps de
manger avant que Benjamin me montre les scenes les plus horribles de
doom...

Le lendemain, j'au laisse la esserre a Paname pour gouter les joies du
passager (et surtout pas me perdre ;-)
Apres un essai de 500 metres sur la ducat, je suis alle sur le CB, derriere
Ludo, pour rallier le terrain des p'tits navions. Serieux, le Ludo, quand
on roule en groupe il est tres bien, il attends les autres et tout et tout.
La j'avoue qu'il m'a epate. Par contre les navions, c'etait pas un bon
plan, je le savais, vu nos mines patibulaires on s'est fait refuser a
l'entree, comme l'a explique Oliv.

Histoire de baptiser la GPZ de Nanou, je lui ai fait reparquer que son
porte paquet ne tenait plus du tout, de fait il manquait quelques morceaux,
sachez donc que Nanou roule desormais sur 500 "perd-ses-boulons" ;-). Not'
Koteuleu en a profite pour faire une brillante demonstration de mecanique
-avec les outils des autres et sur un moto pas a lui comme il se doit ;-).
Ensuite, apres avoir rencontre manchons-jaunes chez les copains de Nath et
Ludo, j'ai fait une balade de ministre en beheme, manquait que le dossier.
C'est la qu'on a decouvert les penchants gerontologiques de Bruno qui ne
peut s'empecher d'aborder les vieilles dames dans leur voiture a chaque feu
rouge ! Puis direction chez Fab, ou j'ai fait le tour du pate de maison au
guidon de la CB 500, qui est vraiment trop haute pour moi, et qui cogne
trop a bas regime pour m'interesser comme premiere moto.
Ensuite, ma version varie considerablement de celle D'Oliv. J'etais avec
Manu sur le Zeph, et ca a franchement degenere avec Ludo et Nath suur la
CB, chacun essayant de piquer les cles ou d'actionner l'arret d'urgence de
l'autre, juste pour rigoler un coup. Sauf que a 160 sur le periph, Nath et
moi on rigolait pas du tout, "caca culotte" comme dirait Gildas. Et la le
Koteuleu a justifie son titre, il a pris *la* bonne decision et il a
ecourte la baston peripherique pour piquer "dans le bourg". La baston s'est
transforme en 400 DA a *chaque* feu rouge, Bruno, Arnaud et Gildas s'en
sont melles, on s'est tous fait pourrir par les uns et les autres, on s'est
fait des souvenirs, quoi ;-))))

Je passe direct au GP, ou Ludo ronflait tellement qu'il a loupe le burn du
siecle sur un genou. Par contre, je sais plus qui qui a fait coucou a
Biaggi apres l'avoir taxe dans un exter de reve, ca personne l'a loupe, on
en etait tous vert de jalousie de pas y avoir pense avant lui !!!
Grace a Arnaud a qui Olivier avait enfin rendu ses cles, je me suis
retrouve chez mes parents a paname vers 4h, fallait pas trainer j'avais 5h
pour eliminer mes 4 grammes5 (eh, je conduisais pas, moi ;-))) avant de
repartir pour Nantes. A 10h petante, j'etais sur la esserre, sous un soleil
radieux avec un ciel dont on ne voyait que le bleu des yeux. Juste avant de
sortir de la N20, je fais le plein (prudence de pentecote...), je grille
une clop, et la je vois passer deux gus en trombe, le premier pile,
demi-tour sur la BAU : c'etait Manu, suivi de peu par Bruno ! Magique !!!
On a pris un jus ensemble avant de repartir chacun de notre cote, non sans
constater qu'on avait du se faire reperer par le SG qui ammoncelait plein
de larmes dans ses yeux devenus gris-noir. 30 bornes apres, je mettais la
combarde pour ne plus la quitter, malgre le soleil revenu a une quarantaine
de bornes de Nantes.

A 200 metres de chez moi, la esserre a eu un comportement bizarre, comme un
a-coup, et puis au bout de ma rue, re-belotte. Tu parle, ma chaine etait
tellement detendue qu'elle depassait sous le carter en plastique, j'y ai
colledeux crans de plus sur l'excentrique, mais il n'en rete plus qu'un, je
suis bon pour un kit chaine avant de la vendre (oui Fab, juste apres la
peau de l'ours ;-).

Vala, vala. Ben vous je sais pas mais moi j'ai passe un bon week-end !!!

Paulo-onfffffffffffffffffff-gros-soupir...

 

Quelques phrases glanees de ci, de la...
"Tiens, y'a meme une nana qui fait de la moto !" (Nanou a Montlhery)
"Paulo il est aussi poilu qu'un pare-brise" (Bruno)
"Onnnnnnduleu" (Gildas, puis les autres, meme Nath s'y est mis le dimanche
soir vers trois heures ;-)
"Il manque ul dans un coin" (Nath)
"Bite" (faut-il preciser l'auteur, la ?)
Green-green-green - Allo ? (Gildas et Paulo)

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From Ted
Subject: EVENEMENTS.B2-TED

Salut a tous,
Ma contribution au dossier BecII:
Toujours un peu triste de venir en caisse, mais content
d'avoir Joanne et Fiona pour un w.e. de motos/avions.
Je ne parle pas trop du parcours TLS/PARIS, car en caisse, il
n'y a pas trop d'interesssant. Suffit de dire que la montee,
par Bordeaux est a peu pres 130 km plus long, la meme duree,
moins jolie et plus cher en peage que le retour par la A/N20
direct nord/sud. Arrive a Paris vers 17h00, on s'est dit "on
va directement a l'apart de Phil pour donner a manger a Fiona,
et l'habituer a son lit pour le w.e." Heureusement qu'on l'a
fait, car les embouteillages - AAAAFFFFRRREEEEUUUUXXXX. Je
n'habiterai jamais ni a Londres, ni a Paris, point barre. On
a paye qu'une fois pour le parking a Paris, quand meme,
pendant tout le w.e. :)))).
Direction chez Benoit, trouve sans probleme, on a ete les
premiers, vers 20h00. Petit a petit, tout le monde est
arrive, et on a passe une soiree tres agreable avant de partir
vers 1h, un peu tot, mais on ne voulait pas laisser Fiona trop
de temps dans le lit a Benoit - meme s'il y avait Nanou chez
lui le w.e. :))))
Samedi matin, reveil un peu dur, petit dej., tour du marche
dans le coin (merci, madame) et direction Montlhery, vers
10h30. MERDE, MERDE, MERDE, les embouteillages, 2h pour
arriver au circuit :(((( On cherchait Thierry les plaques,
mais au hazard on est tombe sur Manu et Nanou, qui nous a
amene vers les autres. Super journee, des tres belles motos,
surtout la Egli Vincent, qqs belles Nortons, Terrots, de tout,
quoi. Merci a frere Paolo, qui nous a salue dans son CR. On
est parti tot, pour que la petite dorme un peu avant que je
sors (seul) pour le Jarret - reussi. Arrive a l'Opera avant
le rdv. de 20h00, puis le Jarret. SUPER, le jarret, a 17,
puis vers la fin 18 et demie, avec l'arrivee de Mme Olivier et
sa fille. Depart a minuit 45 pour prendre le dernier Metro,
rate, portaillon ferme :(((( 40 minutes de marche pour bien
me reveiller :-/
Dimanche matin, reveil dur (4eme nuit courte successive, je
vieillis :-((( . Petit tour du marche de Monge, achat des
chose a croquer. Depart pour La Ferte Alais vers 11h, arrivee
dans les bouchons, mais on a pu y acceder, on y est alle :)))
Attente devant le resto, comme prevu, tour des avions, retour
au resto, personne. Que de 10 devant le telephone, merde.
Shit, on va voir les avions, Bleriot (celui qui a relie la
France a l'Angleterre :-| ) plusieurs Breguets et Fokkers
(D1 triplane et D7) en dogfight a la fois :-D (SUPER), les
points forts. Sortie a 15h00 (toujours une grande que devant
le tel., et la petite se fachait, trop de monde pour la
laisser se promener.), on a vu Arnaud a l'entree, qui
attendait un coup de portable du groupe. Retour a Paris,
bouffe dans le coin (tout le monde avait faim), je n'a i pas
pu ecouter les messages qui etaient arrive sur le repondeur de
Phil pour savoir s'il y avait rdv. le soir, et zzzZZZZZ sur le
canape - desole pour la manque de communication ce soir la.
Lundi, petit tour des Tuileries avant de partir vers le sud.
Arrive juste apres la douche qu'a pris Manu vers 21h30. Qqe
1700 km, 90 l de gasoil, pas une goutte d'huile, meme a 150
sur totoroute, sont bon ces nouveaux moteurs Opel.
Souvenirs.....
Belle machine a Gildas, sympa lui, il chante bien
Bruno, imitateur de Keuf sur la Beheme, vivant
Rene, calme, sympa, serieux (c'est possible sur une Zeph :)))
Benoit, sympa, rouge comme la Duc,
Nanou, on n'entend pas beaucoup, .....
Celine, j'ai pas trop vu/parle avec
Nath, sympa, jolie meme sous combi..
Les autres, sympas comme a La Rochelle (Ludo un peu plus
timide cette fois, est ce possible?)
Merci a tous pour le weekend, seul regret, j'ai pas envie de
repeter un Becanosaures en caisse.........
ted

petit satellite.
Si c'est en septembre a tls, on va au GP motos de Barcelone le
w.e. du 14 , apart ca, on joue hotel ;-)

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