Manu Olivier Ludo Cyril t88 Bruno
Date:
Mon, 16 Feb 1998 09:50:29 +0100
From: Manu Pintor <mp@zephyr.tls.mms.fr>
Subject: Hivernale : over
Comme je viens de le dire sur la
liste hivernale, je vais la clore en debut
d'apres-midi.
Nous sommes bien rentres a toulouse
malgre quelques petits soucis avec le
pneu arriere de la 888 qui a creve avant millau. On y a passe
deux ou trois
bombes anticrevaison et ca a tenu jusque toulouse. A ce titre,
apres la
1ere crevaison j'ai pris le 888 qui avait 3 bars dans le pneu
et il etait
redevenu tres conduisible ;o))))) Quel pied. Sauf quand il a
recreve dans
cette belle descente entre millau et st affrique. A 150, sur
le camion
c'etait caca-culotte :o)))))
Je ferai (aussi), peut-etre, un
CR circonstancier mais je n'en ai pas le
courage maintenant. J'ai meme carrement les boules rapport a
ma brele. Le
blues. Je suis vide.
Que ca se sache tout de suite pour
ceux qui ne seraient pas encore au
courant : il a pete un piston a St Affrique, soit environ 150
bornes apres
notre depart de toulouse alors qu'il tournait a merveille.
manu
<haut-de-page>
Date:
Mon, 16 Feb 1998 10:28:32 +0100
From: Olivier Hermon <galia@dial.oleane.com>
Subject: Hivernale sous les Tropiques
Depart le vendredi tantot depuis
Galia comme convenu. Ol etait la avec sa
XT "Sarajevo Special", Gege avec sa Bandit rouge, Cyril
avec la friteuse (a
laquelle il ne manquait que le frein AR et de l'essence pour
etre
operationnelle :-) ), Ludo est arrive ensuite avec son bolide
jaune.
Cyril a pris mon sac a dos sur le GTR et du coup ma petite moto
ne portait
plus rien, elle se croyait un jour ordinaire sur le chemin de
retour du
boulot.
A 16h30, avec juste 30mn de retard
sur les previsions, on s'est mis en
route depuis le Pont de Sevres en prenant la 118, puis l'A10,
puis l'A 71 ;
les deux grosses motos ont appareille un peu plus tard. J'ouvrais
la marche
avec la Deherre, Gege et Ol me suivaient et des qu'on est sortis
des
embouteillages on s'est rapidement colles a un sage 120-130 compteur.
La GTR et la 916 nous ont rattrape
a Vierzon. Le sac a Ludo venait de
passer sur la Kawasaki car il s'etait battu avec le pot d'echappement
de la
916. Il avait d'ailleurs perdu la bagarre et etait tout ouvert.
Le chargeur
telephonique avait essaye d'etrangler le silencieux pour defendre
le sac,
mais ca avait mal tourne aussi pour lui et il etait completement
liquide.
Un peu plus tard dans la soiree, le sac en plastique (avec le
cubitainer)
que Ol m'avait passe et que j'avais fixe sur la DR allait tenter
une
agression similaire sur mon nouveau pot Lazer avec les memes
resultats
desastreux pour lui.
Faut reflechir a deux fois avant d'attaquer un pot d'echappement
bien
chaud. :-)
Vers vingt heures trente, on est
arrives a l'hotel Campanile de Montlucon
ou on a mis un sacre souk. :-) Gege nous a parle des camps de
naturiss
qu'elle visitait dans sa prime jeunesse et des biroutes en couleur
qui les
hantaient. Si.
C'est marrant, moi je crois que si je voulais jouer au fantome
avec des
jeunes filles je me mettrais plutot sous un drap, mais dans les
camps de
naturiss tout le monde se promene semble-t-il le drapeau a la
main.
On s'est couches vers deux heures apres avoir reveille tout l'hotel
mais
personne n'est venu nous faire de reproches directs. Ol et Gege
avaient une
chambre a eux pour la Saint-Valentin tandis que Ludo, Cyril et
moi dormions
ensemble. Les deux lopettes sus-nommees, completement abruties
par
l'alcool, se sont d'ailleurs mises a ronquer bien avant que je
sorte de ma
douche et j'ai du dormir par terre. Enfin, dans le lit bas. :-)
J'ai bien ecoute les bruits de la nuit (une habitude de chasse)
: Cyril
ronfle, mais normalement, sans ostentation. Ludo ronfle aussi,
mais tres
peu. Son truc, c'est la seance de chauffe au petit matin : dans
son
sommeil, il fait des bruits de moto ! :-)))
On n'a pas pu partir tot parce que
Cyril a change ses plaquettes de frein
AR et nettoye le disque qui ne freinait plus depuis des mois
mais n'en
continuait pas moins a recevoir l'huile du moteur.
Ensuite, on a tous ecoute la XT de Ol qui faisait un bruit terrible
a
froid, au debut on pensait meme que l'embiellage allait rendre
l'ame, mais
en fait l'origine du tintamarre provient sans doute de l'axe
de piston. Ce
qui est sur, c'est que la Penetree a perdu toute sa compression
pendant le
week-end, il aurait ete possible de la demarrer a la main ! :-)
De Montlucon a Dore-l'Eglise, on
s'est un peu separes. Ol et Gege roulaient
sur des oeufs en se demandant ce qui allait peter dans le moteur
du
gromono, Cyril et moi on se maintenait a 120 quoiqu'il arrive
et Ludo
faisait l'estafette-TGV entre les deux groupes.
Des la premiere serie de courbes en sortant de Montlucon, j'ai
su que la
journee allait etre rejouissante. :-) Des courbes tres belles,
d'ailleurs,
tres bien revetues, un bitume de reve, pas de trous pas de bosses.
Je
penchais la Deherre avec entrain et j'admirais dans mes retros
la maitrise
extraordinaire de Cyril qui faisait prendre une gite pas possible
au GTR et
a son pneu AR tout gras. C'etait beau. :-)
Avant Vichy, Ludo s'est fait serrer
par les flics pour un depassement de
ligne blanche, et evidemment, ses papiers etaient dans le GTR.
:-) Il vous
racontera lui-meme l'anecdote, mais elle s'est heureusement terminee
sur
une amende banale et heureusement benigne.
Entre Thiers et Ambert, j'ai passe
un grand moment comme ca ne m'etait pas
arrive depuis des annees. :-)
La route tourne tout le temps ; des virages qui passent a 110
maxi, il y a
quelques trous, mais pas de gravillons, un bon revetement accrocheur
et des
paysages sublimes. Et voila mon Cyril qui commence a enquiller
des le
premier virolo et moi je me rive juste derriere histoire de pas
me perdre,
hein, toujours prudent vous me connaissez... :-)
C'etait extraordinaire. :-)
Vu mon grand age :-)), je serais bien incapable d'emmener la
GTR a la meme
cadence que Cyril et avec autant d'aisance apparente, mais la
c'etait
facile : j'avais la Sauterelle et elle etait parfaitement sur
son terrain.
Alors a chaque courbe, je me rapprochais de la GTR, je posais
la 350 sur
l'angle en sortant un peu a l'interieur pour mieux voir et puis,
une fois
bien accroche a la trajectoire, pendant tout le temps que durait
le virage,
je regardais la Kawasaki en leger tortillement, invraisemblablement
inclinee, avec les valises et les sacs qui se dandinaient sur
sa croupe. :-)
Des fois, je me disais "tiens, la je pourrais passer a l'exter,
ah mais
non, parce que si le paquebot se met a chasser, je vais etre
mal" et puis
des fois je pensais "ici, je peux tres bien ne pas freiner,
je vais lui
faire l'inter au moins jusqu'a son axe de roue AV, mais ca va
pas aller
parce qu'ensuite on sortira deja du virage et avec son troupeau
de chevaux
il va m'atomiser". :-)))
Evidemment, j'ai jamais tente de doubler Cyril, on n'etait pas
du tout la
pour ca, et puis de toutes facons, meme dans les virages serres
il me
ralentissait, certes, mais moderement. :-)))
Et on etait tellement bien a jouer comme ca tous les deux, avec
une
confiance totale... des fois je voyais ses yeux dans ses retros
: ils
riaient. :-)
Apres vingt bornes de ce traitement,
le pauvre Cyril n'en pouvait plus de
manier son transatlantique a la force des bras, et la route devenait
par
moments ombragee avec de la neige sur les cotes et de l'humidite
pas
franche sur le goudron. Il m'a donc laisse ouvrir la voie et
on a continue
notre petit jeu sur les portions seches.
En arrivant a Arlanc, dix bornes
avant notre destination finale, on a
refuele et fume la clope tranquillement un long moment en regardant
nos
montures. Heu-reux ! :-)))
A Dore-l'Eglise, la teuf a commence
avec force assiettes de charcutaille,
vin rouge et goutte. Manu nous a narre son epopee Tederesque
ecourtee pour
cause de greve de piston, on est alles chez Boris voir ses vieilles
motos
et son incroyable reserve de pieces de becanes d'epoque accrochees
a tous
les murs.
On a roule un peu jusqu'a la maison
de Bruno, on a visite l'interieur ca
caillait comme dans un frigo. Dehors par contre, il faisait 20
+ ce qui est
une temperature tout a fait clemente pour une hivernale. On s'est
allonges
dans le fond du jardin pour regarder passer les martiens. Tout
le monde en
T-shirt, affales les bras en croix sur la prairie, y en a meme
qui ont du
prendre des coups de soleil. :-)
Le soir, on s'est regroupes a l'Hotel
Valentin, un petit etablissement
mieux que charmant, decore avec un extreme raffinement et dans
lequel - si
on s'est "mal" tenus :-) - nous avons fait bien attention
de ne rien casser.
Je vais laisser a d'autres le soin de raconter le repas du soir
et les
sommations lancees par Ludo a l'egard de la patronne. :-)
Dans la nuit, je dormais avec Cyril
et Thierry etait a cote de nous, mais
il a juge bon d'aller s'enfermer avec son matelas au milieu de
la nuit sous
pretexte qu'il entendait "des bruits de moteur". :-)))
Et alors du coup, on
pouvait plus pisser ni se laver. :-)
Apres la visite des vieux cailloux
et des troquets de Dore l'Eglise, j'ai
laisse la troupe vers treize heures dimanche et je me suis rapatrie
sur
Gross Paris tout seul comme un grand.
La petite Deherre a cent kilometres
d'autonomie sur l'autoroute, a 120-130
compteur (7000 - 7500 tr/mn, a 1500 ou 2000 tours de la ZR).
J'ai donc mis
au point la methode la plus efficace pour aller le plus vite
possible d'un
point a un autre avec cette moto. :-)
Les premieres 50 bornes se font avec les pieds sur les repose-pieds
pilote,
les 50 suivantes avec les pieds sur les repose-pieds passager
pour changer
de position. A 100 km au journalier, refuelage, nettoyage de
lunettes,
clope et GAZ pour un nouveau cycle... :-)
Je suis rentre a Paris assez vite finalement, d'autant plus que
j'ai
accompagne au pas pendant 20 minutes un gars en 916 qui avait
explose sa
chaine, mais je suis arrive sur la capitale casse - moulu - creve
- vide.
La Deherre, elle peut facilement faire des voyages lointains,
c'est une
remarquable petite moto economique, mais pour qu'elle prenne
du plaisir et
qu'elle en donne (beaucoup), vaut mieux la laisser jouer sur
les petites
routes. :-)
En resume, cette Hivernale n'en
etait bien sur pas une, elle a ete
fortement assombrie par l'affaire du Tedeherre capricieux de
Manu, mais
elle a montre que c'etait toujours aussi agreable de se rencontrer
et du
coup, j'attends le 1er mai avec impatience. :-)
Olivier - Frehel-dans-le-crachin-breton
? :-)
<haut-de-page>
Date:
Mon, 16 Feb 1998 12:14:00 +0100
From: Ludovic Valois <valois@pobox.oleane.com>
Subject: Printanale !!
Olive a quasiment tout raconte.
Je rajouterais juste deux ou trois
choses.
Tout c'est bien passe et j'en suis
vraiment content. Seul l'episode TDR
a un peu mis la zoubia dans ce tableau quasi idyllique.
La 916 est une becane de reve et
elle demarre mieux que la 888 apres une
nuit dans le froid :)). En rentrant on a pris l'autoroute entre
Issoire
et Clermont et c'est royal. Un rail de chez rail dans les grandes
courbes bien serrees qu'il y a a cet endroit. Sinon on a continue
un
quart d'heure sur l'autoroute et pis on est sorti. On en avait
deja
marre. On a suivi un petit itineraire bis avec de jolies routes
viroleuses mais un peu trop droite de temps en temps. C'est du
reste
quand elles ont fini par etre definitivement droite qu'on a renquille
l'autoroute. On s'est quand meme bien amuse pendant quelques
bornes avec
le pere cyril grosse gite :)) J'ai meme failli rater un virage
a 90
degree que j'avais pas bien vu.
Merci au pere cyril pour avoir fait
le porte bagage et m'avoir prete son
Geuteureu sur une partie du retour afin d'economiser mon dos.
Il est
vrai qu'une fois rentre j'ai pas fait de vieux os.
Certains toulousains m'ont fait
remarque a mon arrive a Dore l'eglise
que des vis se faisaient la malle sur la 916. Et t88 de me conseiller
de
tout revisser au loctite bleu. Et bien tu m'etonnes que je vais
le
faire. Je m'explique sur l'autoroute du retour a 100 bornes de
paris
environ je remarque que la moto pete fort et grave a la coupure
des gaz.
Je ne m'en formalise pas trop mais peu apres alors que Cyril
est dessus
et moi juste derriere je me prend comme un coup de poing dans
le haut du
casque alors que je vois deux grandes flammes sortir du pot.
La ca
commence a m'inquieter et cyril aussi qui rend largement la main.
Arrive
a une station service ou ca pete a en veux tu en voila. Bon on
se dit
que tiens c'est ptete l'allumage et pis par acquis de conscience
on
verifie l'huile. Ben elle bouffe la salope. J'y avais fait le
plein
avant de partir et elle etait deja au mini. Pendant qu'on est
a quatre
pattes sous la moto (note d'accessibilite 0/20) cyril remarque
un trou
dans le collecteur. On se penche et il se trouve qu'a la place
du trou
normalement il y a une vis (pourquoi faire ? Je vous le dirais
quand
j'aurais compris). On a trouve la solution des pots qui pete
!! Youpi !!
Bon on essaye de faire une reparation de fortune avec du chatterton
pour
durite. Ca a tenu 5mn et apres cyril s'est tape tout le retour
a 100kmh
en essayant de jamais couper. Ca nous a bien retarder et completement
acheve. La GTR est tres bien a conduire mais dans les embouteillages
la
largeur de la bete ne met pas en confiance.
Resultat des courses j'ai perdu
des vis qui vont je sais pas encore bien
ou. La vis du pot. Les vis qui tiennent le bas avant de carenage.
Et il
doit y en avoir d'autre. Donc avis aux amateurs ce WE je demonte
tout et
on fait un Loctite Happening
En plus elle est dans un etat de
salete ca fait peine a voir !!!
Loup d'eau bienvenu dans le club
des vibro
<haut-de-page>
Date:
Mon, 16 Feb 1998 12:35:49 +0100
From: "cyril.gresset" <cyril.gresset@eurorscg.fr>
Subject: Hivernale
Bon on se retrouve Vendredi 16 heures
davant Galia et bien sur ... Ludo
est a la bourre, moi je cherche des outils partout pour changer
mes
plaquettes de frein arriere, il faut que je fasse le plein et
que je
prenne du fric, je suis donc fin pret :-))))Ol et Ge et olive
ont l'air
d'etre equip=E9s.=20
D'ailleur concernant Olive et ses 700 balles de damart double
force, il
ressemble un peu a l'ambleme de Michelin qui est parti en vacances
chez
les stroumphs :-))
Je recupere le sac d'Olive qui lui meme recupere les 10 litres
de
vinasse a l'arriere de la DR.
Bon on roule et au bout 10 bornes, premier arret pour la 916
qui a
besoins de refuller (putain ca consomme) et moi qui suis toujours
a la
recherche d'outils pour mes freins (qui ne seront finalement
changes
qu'a Montlucon le lendemain), les trois autres filent bon train
Avec Ludo, on croise a 180 pour revenir sur nos trois comperes
de
galeres, quand la 916 disparait de mes retros pour se ranger
sur la
bande d'arret d'urgence (Kawa 1 - Ducat 0) :-))), Non en fait
Ludo,
s'arrete pour un soucis de telephone portable, mais il decouvre
que le
sac pos=E9 sur son dosseret de selle, vient de glisser devant
les
silencieux et que ca a fondu, moi je suis bon pour me faire 500
metres a
pieds sur la bande d'arret d'urgence, puis de nouveau 500 metres
avec
les restes du sac, qui vont venir prendre place a l'arriere du
GTR. La
916, c'est vraiment super comme moto sauf qu'il faut un GTR a
cote pour
transporter les desous du pilote. :-))) Tout ca c'est bien beau,
mais on
a fait que 40 bornes :-(((
On reprend notre route a 180 en faisant un stop-and-go dans tous
les
pit-lane pour retrouver les 3 autres
A un moment je prends de nuit la 916, et la misere, je ne vois
rien de
rien dans les retros, je trouve pleins de boutons sous mes doigts
dont
je n'ai aucune idee de la fonction, ca n'est pas pratique quand
on roule
a 120 derriere Olive, mais a 180 on a moins de questions a se
poser car
les retros servent beaucoup moins et on n'a que la poign=E9e
de gaz, les
freins, l'embrayage et le secateur a s'occuper:-)).
Au campagnile de Montlucon, on vit bien, Olive habitue a ses
damarts
veut faire prendre des tours au radiateur de la piaule, mais
on
obtiendra gain de cause avec Ludo, et Olive en est quitte pour
avoir
froid une bonne partie de la nuit :-))
Le lendemain on partira un peu a la bourre because les freins
de la
fritteuses.
Le groupe se separe un peu, avec Olive on ouvre la route, GE
et Ol
ferment la marche et Ludo joue a l'elastique entre les 2. Apres
Thiers
ca commence a tournicoter un peu et je vois la DR coller a mes
basques a
chaque sortie de virage, donc je decide de laisser passer Olive
devant
en m'attendant a le voir partir , mais la route devient vraiment
tres
belle avec des grandes courbes et je peux suivre la DR en me
crachant un
peu dans les pognes, je m'apercois a plusieurs reprises en revenant
trop
pret d'Olivier au freinage que le GTR devient tres flou dans
la courbe,
en restant a 20-30 metres le phenomene disparait, donc bibendum
me
devente, j'en prends bonne note et decide de rester a 30 metres.
Sur les dernieres Kils avant de refuller l'arriere du GTR devient
de
plus en plus delicat a maitriser, ca doit etre de l'huile sur
le pneu et
j'ai les bras et les jambes qui commencent a fatiguer (50 bornes
de
droite, acceleration, freinage, gauche, acce .... avec 300 kilos
ca use
:-)))). On a bien rigoler en tout cas, une petite bourre de temps
en
temps ca fait du bien, mais si on le fait tous les jours ca doit
finir
par mal tourner.
A dore l'eglise on retrouve les Ksouls, Nono et Boris, Ge et
Ol
n'arriveront qu'une heure plus tard ????? :-)))))))
L'apres-midi on visite la baraque de Boris, il fantastique, il
refait
des vielles motos avec rien, mais c'est du beau boulot, on visite
la
baraque de Bruno qui s'aparente plus a une chambre froide, et
puis on va
taper un roupillon au fond du jardin, vu qu'Olivier ne veut pas
nous
passer les cles de la DR pour faire uns speciale d'enduro :-)))
On a passer la nuit dans un gite tres sympa (Merci Bruno),
Le lendemain ,une petite visite a la Chaise Dieux et la salle
de l'echo
..... puis on retaille la route apres une petite viree jusqu'a
issoire
ou l'on a failli aller embrasser une marguerite que se promenait
sur la
route.
On se fait l'autoroute avec Ludo mais au bout 45 minutes on arrete
les
frais et on reprend les departementales jusqu'a Bourges. Peu
avant le
peage de Dourdant la 916 commence a peter quand on coupe les
gaz, on
s'arrete a 30 bornes de Paris et en refaisant l'huile de la 916,
on
s'apercoit qu'elle a perdu une vis sur le pot a 20 centimetres
apres la
sortie du cylindre, on rebouche avec du chaterton pour les durits
et on
reprend la route, la reparation de fortune n'a tenu que 5 minutes
mais
on sait d'ou le probleme vient, on se fait le reste de la route
a
80-100, a 20h30 on se tape le casa chez Ludo.
Tout va bien=20
cyril
Ps: Avec Ludo on a fait tout le
retour en T-shirt, ca c'est de
l'hivernale
<haut-de-page>
Date:
Mon, 16 Feb 98 13:00:36 MET
From: "DUMONT Christophe" <DUMONT_Christophe@pcmail.enac.fr>
Subject: Cassoules, 1er jour.
Vendredi matin saut du lit. Aie,
mes pieds. J'avais aide un pote la veille a
couler 11 m3 de beton pour faire une dalle de piscine, mais la
chimie de ce truc
venait direct de Tchernobil et me voila avec les 2 pieds supurants,
brules au
2eme degre. Direction Pharmacie, tulle gras et tout le toutim.
Je ne m'appelle
plus t88 mais Bleriot.
J'arrive chez Manu a 12h00 petante,
ou attendait deja Patrick6R qui venait de se
faire 200 km avec son 600 charge comme un mulet. Moulinex agrandit
les gros des
troupes. Et puis, un bruit d'abeille nous chatouille les oreilles.
Le Koteuleu
arrive du boulot. Irene clos les presents avec la BX.
Pasta party, a la bourre bien entendu,
et nous voila sur la route direction le
peage d'Albi ou Thierry et sa fiere et huileuse monture nous
attend. On enquille
dans la foulee les 70 km de long ruban, a 150 derriere le fier
petit TRD tout
emoustille et a peine fumant ainsi que le gros 1000ST, pas emoustille
d'un poil
mais fumant a pleins poumons.
Sortie A Albi, passage devant des
Keufs ( deja ), et superbe route. Arret
refuling, echange de brele entre Moulinex et moi afin que je
puisse faire des
photos en roulant. En effet, la tuituite ne pourra manifestement
pas se piloter
d'une main ce week end. Avis partage par Bultaco ( dit Moulinex
) quelques
dizaines de km plus loin, en sueur a causes des damarts et de
la monture retive.
La route entre Albi et St Afrique est magnifique, avec ses terres
rouges
contrastant avec le vert cru des jeunes pres.
Et pis l'episode qui gache tout.
Demarrage au feu de st Afrique, fumee bleue,
Manu le bras leve. La course est finie pour le fier petit TDR
:((
Coup de bol dans l'adversite, Thierry, qui est de la region,
a un cousin a 100m.
On y laisse l'enfumeuse a l'ombre.
On repart dans la foulee, et Thierry,
qui est natif du coin, en profite
lachement pour se perdre. Pendant se temps la, on met gros gaz
pour tenter de le
ratraper, mais, vu qu'il est derriere, jamais nous ne le vimes.
Grace au portable de Patrick et des ruses de sioux pour compenser
le manque de
couverture des GSM dans le massif central, on se retrouve tous
a 21h00 autour
d'une table de resto dans l'Aubrac d'ou l'on sort repus de chez
repus avec des
morceaux de burp dedans. Ronron, la suite au prochain episode.
t88
Date: Mon, 16 Feb 98 13:29:10
MET
From: "DUMONT Christophe" <DUMONT_Christophe@pcmail.enac.fr>
Subject: Jonction Cassoule-Paris-Lyon 2eme "SALOPE"!!!
A tiens, j'ai aussi oublie de raconter,
dans l'episode du Vendredi, le pret du
tuituit a Manu, histoire qu'il ne deprime pas trop. On commence
par de la 4 voie
qui se termine en nationale hyper viroleuse descente de col.
On assita a un
caca-culotte du Koteuleu, a l'arret partout, limite poser le
pied. Il n'a
manifestement pas l'habitude qu'on lui resiste :o))
Donc, le lendemain.
Lever au petit main dans l'Aubrac,
le ciel est... bleu de chez bleu etc...
P'tit dej, essence, huile, clop, t'ain, on est deja a la bourre.
D'autant plus
que le choix de l'itineraire pour rejoindre la Chaise Dieu est
carrement
champetre. Ca commence par une petiote route longeant un ruisseau,
le tout gele.
Au bout de 2 km, on reperd Thierry. Mauvais bridage du sac sur
la selle.
Et pis, on remonte vers le nord,
il fait de plus en plus chaud, les paysages
sont splendides, malgres quelques passages en sous-bois sur la
glace negocies
avec delicatesse et doigte. 13h00, Bore l'Eglise, Bruno sur le
bord du trottoir
du cafe, le ventre au dessus de la route. On y est ! Biere pour
tout le monde,
1/2h + tard, une partie des Parisiens arrivent. 2h00 apres le
seul couple du
week-end aussi.
Episode Boris-Maison de Bruno, puis
gite ( avec petite route en sous bois
geleuse et gravioteuse ). Mais alors mignon comme tout ce gite.
Nous sommes
acueillis par une James bond girl, un peu sur le retour mais
pas trop. On se
pose Quoi.
On se retrouve pour le Roteufleu
de l'annee. J'explique.
On etait les pieds sous la table, deja un poil emeches, quelques
histoires
fusaient. Bref, ambiance. Et puis mon Ludo, qui racontait je
ne sais quelle
connerie, ponctue son histoire par un "SALOPE!!!" retentissant.
A ce moment, venant de la cuisine, un "OUI" se fait
entendre, et la maitresse de
maison rentra alors dans la salle en demandant.
"Oui, qu'est-ce que vous voulez ?". Le quiproquo du
siecle. 1/2h de fou rire.
Grave. Et Ludo tout rouge qui ne savait plus ou se mettre en
face d'un Bruno
dechaine, peurant toutes les larmes de son corps imposant.
Et pis dodo a la fin, mais tout
a la fin, quoi que sur ce coup, j'ai un peu
devance le groupe.
t88
Date: Mon, 16 Feb 98 13:57:24
MET
From: "DUMONT Christophe" <DUMONT_Christophe@pcmail.enac.fr>
Subject: A l'aube du 3eme jour
Ca y est, c'est deja le dernier
jour. Le petit dejeuner est splendide, autant
d'un point de vue pictural que gustatif.
Les sacs prets, laes breles demarrent,
enfin presque toutes sauf une. P'tit
prbleme de batterie pour le tuittuit, mais je trouve 2 chevaux
vaillants
suplementaires afin de me pousser.
La Chiase Dieu, son abbaye, sa chambre
d'echo, sa fontaine avec filet de
sauvegarde, son troquet. Question : Ou a-t-on passe le plus de
temps ?
On va un peu plus loin, histiore
de grignoter un truc avant de se quitter.
Olive est precoce, il part le premier, 1h avant tout le monde.
On laisse Bruno
et Boris. C'est promis, on s'ecrira des cartes postales.
Puis on pousse jusqu'a Issoire. Les larmes dans les yeux, l'emotions
aux bords
des levres, on dit au revoir a Gege...euh, a tout le monde. C'est
la separation.
Patrick remonte vers le nord. De
5 motos parties de Toulouse, 3 repartent vers
leur ecurie. L'ecatombe allait elle en rester la ?? Au paravant,
une petite page
de publicite.
[...]
On se renquille l'autouroute vers
le sud. Pas moyen de se perdre, il suffit de
suivre la fumee bleu du ST de Thierry. Manu en profite lachement
pour taper une
sieste derriere Bultaco. Le reveille en sursaut a la station
service fut
penible. On continue, l'autoroute disparait, et le tuituit est
manifestement de
plus en plus diffcile a maintenir. Profitant de 2 motos deja
en rade sur le bord
de la route, je m'arrete. Thierry qui a bien anticipe le freinage,
se retrouve
500 m plus loin, il aime la marche a pied ce garcon.
Le pneu est liquide, noir brillent,
avec de la gomme en fusion. Bref, il n'y a
plus de pression dedans. Dans un sursaut d'orgueil, Manu se dit
qu'on ne finira
pas a 2 motos, et il me tend, royal, sa grosse bome anti crevaison.
Pour info, l'une des 2 motos en
panne sur le bord de la route avait perdu son
levier de frein avant. Je rappelle donc au passege a Lud de se
munir de loctite
bleu.
Et on repart. 10 km plus loin, de
charmants automobilistes nous font des appels
de phares. Flicaille a midi. On arrive dans le bled a 30, 35,
400 tours en 5eme.
A l'endroit meme ous nous arrivons vers eux, les voitures nous
bouchonnent.
Les 3 breles au ralenti pil poil devant les flics, notre regard
au loin, la
sueur perlant sur les tempes. " Putain, mon pot.. putain,
ma plaque".
30 s apres, nous n'avions pas bouge d'un cm, mais la sentance
tombe. "Garrez
vous ici".
Un petit sermon sur les plaques, celle de Moulinex etant manifestement
anti
radar, qu'a nos ages, on est sage et l'on ne roule plus tres
vite. Avec la
chaussette arriere du Ducat ambiance pneu apres une sceance d'essai,
ca ne
faisait pas credible, mais ouf, c'est passe.
Un ptit troc pour nous remettre,
Manu reprend la tuittut pour eviter la
depression nerveuse. 30 km plus tard, il connaitra la depression
brutale du pneu
arriere en courbe. Et de 2 caca-culotte pour no't koteuleu.
Coup de bols toujours dans les malchance,
on n'est qu'a 2 km de St Afrique. Il
reste une station service ouverte, avec une bombe anti crevaison
dans la
vitrine. J'achete !! ( Pas de meches de reparations dans ces
putains de
stations ). On en profite pour un dernier refueling. On attaque
la route
viroleuse de nuit, a 90, ca louvoie, Manu ronfle, Alex aussi.
Enfin Albi. Thierry, qui est natif
du coin, nous conduit dans toutes les
stations, pas service du tout afin de trouver un peu d'air pour
peter dans le
pneu. On en trouve, ca pete, 4 voies, dodo, enfin Toulouse.
Derniere clop en commun autour des
breles, photos souvenirs, la temperature est
la plus froide du week-end. On s'est promis, on s'ecrira. Derniere
biere chez
manu. Et pis la douche, dodo, tiens il fait jour, on est Lundi.
Et merde !
t88
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Date:
Tue, 17 Feb 1998 10:46:27 +0100
From: Bruno MARTIN <airwolf@imaginet.fr>
Subject: Maples
J'ai fait la route en solo des le
vendredi soir.. depart de lyon (sans
nanou) et direction dore l'eglise chez le boris... a mon arrive
le
camarade etait tout content, vu que je devais etre le premier
bonhomme
civilise qu'il recoit depuis des lustres. on boit un coup et
hop direction
ambert pour bouffer.. la c'est assez marrant car a mon grand
malheur et
surtout a cause du froid (air dense) je constate l'impossibilit=E9,
pour la
R80RT, de pepasser 165 km/h (tete dans la bulle et tout et tout..
). Boris
lui adore vu que ca fait 10 ans qu'il depasse pas le 65 km/h....
Apres qq bonnes crepes on rentre
par un froid glaciale et on papote comme
des gonzesses jusqu'a 2h du mat..
le matin reveille, cafe, croissants, et on file a maples voir
la baraque..
ensuite on va commencer a boire aux deux fouines. et on attends..
Tiens v'la les toulousains, ca fait
du bruit tres fort et le village se
reveille d'un coup... on reboit et hop les parigots arrivent
(sans gege et
ole )...
je fais donc la connaissance des
nouveaux, tuituite, ole, et bultaco (je
crois qu'il a pas aime sur le coup la)..
le reste vous connaissez... a noter
quand meme un diner ou j'ai perdu trois
litre a pleurer de rire (merci ludo, le coup de la salope je
vais m'en
rappeler longtemps)..
et apres un dejeuner sympa dimanche
je vous ais regarder partir avec un
gros coup de cafard au niveau de mon ti coeur..... :-(( et avec
boris on
s'en est all=E9s sur les routes sous un soleil radieux.
rex vous embrasse aussi, faut dire
qu'il voit pas souvent autant de monde
d'un coup:-)
bruno-r80rt-et-bientot-125_terrot-et-175_motobecane
Voila-ca-c'est-la-legende!!
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