Olivier Fab Paulo Nanou Ludo Manu Yvan Belet
Date: Mon, 24 May 1999 19:36:54 +0100
From: Olivier <batteuse@dial.oleane.com>
Subject: BonneSweet au BVII
J'ai finalement eu ma Kawasaki W
650 vendredi midi et alors evidemment, je
ne pouvais pas faire autrement qu'aller aux BVII lyonnais avec,
pour
expedier le rodage en un week-end. :-)
Je vais laisser aux autres le soin de vous conter les soirees
de beuverie
que nous avons vecues, voila ma feuille de route...
Le jarret de vendredi a ete calme
: on a arrete de bonne heure (minuit et
demi je crois bien) et le temps de quelques rangements, preparations
d'effets vestimentaires et autre negociation, j'ai fini par m'endormir
comme un bebe vers trois heures.
Samedi matin, je me leve a 6 heures,
j'avale un cafe et des oeufs et hop,
en route ! Facon 80-90 au tout debut, puis 90-100 un peu plus
tard, parce
que la moto est raide neuve (35 km).
Tout se passe comme prevu, je somnole
jusqu'a dix heures en
semi-automatique, le temps d'arriver au Canal de Briare toujours
aussi
joli. Arret Kodak, pause clope, cafe et ca repart.
Depuis le debut, j'ouvre un oeil de temps en temps pour reperer
les gros
nuages noirs qui me tournent autour et ont deja failli me crever
dessus a
La Ferte-Alais. Je ne roule que sur des petites routes et a l'approche
du
Morvan, ca se met a virevolter en me faisant changer de direction
assez
souvent, tantot vers le ciel gris, tantot vers l'azur.
A l'approche de Clamecy, cependant, le doute n'est plus permis
: je vais
prendre la drache sur la gueule.
Ca commence par une route trempee
sous un ciel noir et a l'entree de la
ville je me retrouve sous un rideau de flotte, pestant et jurant
comme un
charretier. Je m'arrete dans un troquet, je telephone a tout
le monde pour
tenir les autres au courant de mon infortune (ils m'expliqueront
plus tard
en rigolant comme des bossus qu'ils voyaient "mon"
nuage se deplacer a
quelques kilometres d'eux) et en reposant le portable, je vois
un camion
enorme qui passe a toute blinde dans une gerbe d'eau boueuse
a deux metres
de ma moto et la repeint completement !
Heureusement que j'ai pas pris
la Legende,
j'aurais fait une jaunisse.
Je peste et je repeste et je maudis
l'aut' con de super-gremlin et puis je
decide de repartir. Apres tout, maintenant que je suis deja trempe
et que
la moto ne peut pas etre plus sale, il n'y a plus rien a perdre.
Le Morvan, c'est tres beau. Et pis
ca tourne tout le temps. Les petites
routes entre Clamecy et Chateau-Chinon et plus encore les 50
km au-dela de
cette ville jusqu'a Luzy et Toulon-sur-Arroux sont sublimes :
jamais plus
de 100 metres de ligne droite, des vallees et des petites montagnes,
des
forets... on se croirait dans les Vosges.
D'ailleurs, il pleut sans arret, ca glisse, y a du brouillard
tres epais
par moment et ca pele dur, exactement tout pareil que dans les
Vosges !
A Toulon-sur-Arroux, j'suis vanne
et frigorifie. J'ai passe les dernieres
90 minutes a cailler en essayant de maintenir la W 650 dans des
glisses pas
trop desordonnees dans des virages recouverts de boue, de branches
cassees
ou de gravillons.
Sans charre, c'est pas evident parce que j'essaye de rouler quand
meme un
peu plus vite que la mobylette moyenne ; heureusement que cette
moto n'est
pas trop lourde et pleine de bonne volonte.
J'evite un Type H qui sort d'un chemin, je me range pour croiser
une
Traction deglinguee qui tient toute la route... C'est pas dur
: je
tomberais sur un barrage de la Resistance que je serais meme
pas surpris.
:-)
Par contre, je suis tout etonne de ne pas avoir a eviter une
saloperie de
sanglier ou de chevreuil tant la foret est parfois dense.
Dans Perrecy-les-Forges, je me perds
un peu a cause d'une deviation et
j'enquille la Nationale 70 plein Nord pendant ving kilometres.
Ca tombe
bien, faut que j'aille au Sud...
Pendant mon aller-et-retour sur cette Nationale j'assiste a un
veritable
prodige : il pleut (c'est de l'eau, et qui pique a partir de
80, y a pas de
doute) et pourtant la route est seche ! Et il n'y a meme pas
d'enrobes
drainants, c'est vraiment de la magie.
Mais ca ne m'aide cependant pas a secher. Ni la region autour
de la route
magique non plus.
D'ailleurs, a mon avis, le Morvan doit jamais secher. C'est surement
plein
d'escargots partout, meme que justement j'en ai un dans mon froc.
A Charolles, la pluie s'arrete et
une eclaircie apparait ; je ne suis plus
loin du but, je deniche un Karcher automatique et je lave la
moto (dans un
etat in-nom-ma-ble, toute grise et marron partout) puis je l'essuie
a la
peau de chamois en pestant pendant vingt minutes. Juste au moment
ou je
repars, la flotte se remet a tomber et je re-peste ! 'tain, qu'est-ce
que
j'ai pu pester pendant cette descente vers Lyon...
20 km avant Chessy, la pluie s'arrete
pour de bon, je stoppe dans une
station une nouvelle fois, je rince la brele avec un jet d'eau
puis je
re-essuie. Je ne vais quand meme pas arriver aux BVII avec une
moto neuve
sale, non ? J'ai une reputation a tenir.
A 16h30 (neuf heures et demie apres
mon depart), j'arrive a Chessy et je
retrouve les locaux de l'etape, Bruno et Francois. Me v'la le
premier
arrive avec ma moto en rodage et par les chemins de traverse,
la tradition
est respectee ! :-)
Les Toulousains sont dans le bac de Royan comme d'hab, les parisiens
font
des trous dans l'air a surement plus de 160 sur les nationales
rapides,
Yvan et le Glaude croisent a 80 km/h au rythme de la 125 TU-X
dans la
region de Nevers, Hamid perd son pantalon sur l'A6, Paulo et
Belette
finissent d'etaler les sept ou huit cents kils depuis leur far-west
armoricain.
J'essaye d'oublier mon mal au cul.
Ah bin oui, parce que du coup, j'suis
comme Ludo, j'ai mal au cul a force de rebondir et de serrer
les fesses, du
coup. :-))
La W 650 est legere et tres facile
de prise en main, evidente meme. Ses
repose-pieds doivent etre places un peu bas parce que dans les
virages a
gauche, la pointe de ma chaussure a touche deux fois ; je ne
suis plus
habitue a ca et ca ne me plait que moyennement.
Son moteur est tres sympa : plein a bas regime, tout de bonne
volonte pour
reprendre a 2 000 tours dans un grondement typique, meme en cinquieme.
Elle a vraiment conserve l'esprit des anglaises telles que je
me les
rappelle (et presque leur sonorite, qui est juste un peu etouffee
par les
normes de bruit modernes), mais cet esprit a ete enveloppe dans
un cocon de
modernisme qui en fait disparaitre tout le cote rugueux et la
partie la
plus sauvage. Une gentille moto, tres agreablement civilisee
et possedant
un certain caractere. Le meilleur des deux mondes ?
Une petite promenade dans le week-end
avec Manu sur sa 900 SS me permet de
m'amuser gentiment en faisant decoller la W des deux roues au
changement
d'angle sur un passage a niveau. Elle fait ca tres naturellement,
en
tortillant de contentement.
"Tu as vu ? Je suis jolie et en plus je suis un beau jouet,
hein ?"
Presqu'aussi facile qu'un trail...
Pour voir, je fais une infidelite
a mon anglaise d'operette en empruntant
la grosse Guzzi California de Rene.
Position et maniabilite a l'americaine (la moto pese surement
autour de 300
kg), peche a l'italienne moins ronde que sur une Electra, renaclements
du
moteur a tres bas regime, comportement europeen sans compromis...
La Moto
Guzzi est une grosse Mamma entiere et un peu caracterielle, mais
elle fait
tres bien ce qu'on attend d'elle, sans chercher a aguicher dans
d'autres
domaines.
Ma geisha a l'accent britannique est plus classieuse et beaucoup
mieux
elevee ; en bonne moto jap elle est disponible pour tout et jamais
mauvaise
en rien.
Pendant cette balade avec Rene,
on a fait l'accident des BVII.
J'etais arrete sur la Calif a un Stop en descente, Rene sur la
Kawasaki
s'appretait a se ranger a cote de moi quand, a la folle vitesse
d'au moins
2 km/h, la roue AV de la W a ripe sur un caillou ou je ne sais
quoi et
crac, la geisha par terre !
Heureusement que j'ai pas pris
la Legende,
j'aurais fait un arret cardiaque.
Mais d'un autre cote, la Legende
ne se serait jamais laissee surprendre par
un gravier de rien du tout.
Pauvre petite moto japonaise, tellement
gentille, evidente et facile
qu'elle endort la mefiance de celui qui la chevauche et ne sait
pas encore
se recuperer toute seule. Elle apprendra peut-etre...
Les degats sont extremement limites
etant donne la vitesse quasi-nulle et
aussi parce que Rene s'est obligeamment couche sous la W pour
la proteger.
:-)
Pour un peu, on aurait des rapports charnels avec cette Bonnesweet.
:-))
Rien de grave donc, un levier de
frein un peu voile et une rayure de rien
du tout sur un pot. Avec cette cicatrice, la geisha passera peut-etre
un
jour pour un samourai. :-)
Je m'emploie a reconforter Rene tout penaud, on se rentre a Chessy
(a 4 km
de la) et on se fait un cafe pour se requinquer.
On est dimanche, la soiree va etre
rude a un point que je ne soupconne pas
encore, mais ca vous le lirez surement dans les autres C-R. :-)
Aujourd'hui, apres une nouvelle
longue nuit de sommeil d'au moins quatre
heures, je suis parti a huit heures par la N 7 jusqu'a Roanne,
puis
autoroute A 71 jusqu'a Rambouillet et arrivee a Paris par mes
petites
routes connues.
La W joue tres bien et avec plaisir
dans les courbes de la N7 au depart de
Lyon. Elle penche avec entrain et se balance presque d'elle meme,
vrombissant sans effort dans les cotes ; elle evoque vraiment
l'anglaise
qu'elle n'est pas.
En fait, elle distille pas mal de
plaisir sur la route et se fait aussi
remarquer quand on s'arrete :
Les gens demandent combien d'annees elle a, si ca fait longtemps
que les
japonais ont arrete de faire des motos comme ca, la felicitent
pour son
magnifique etat collection, enfin, toute cette sorte de choses,
quoi... :-)
A partir de 1 000 km, je decide
qu'un petit 5 000 tours et 130-140 km/h
conviendront pour son rodage.
On ne peut sans doute pas arreter le progres, cependant la consommation
de
la Bonnesweet technologique augmente avec la vitesse comme si
elle avait un
vieux moteur en fonte. :-)
De 4,5 litres/100 a 90 km/h sur petites routes, elle se met
a engloutir le
carburant au rythme de presque 6 litres/100 a 140 km/h vitesse
constante.
Y a pas de secret, hein, petite japonaise ? :-)
Six heures trente de trajet plus
tard, j'arrive a Paris, moulu mais moins
que pour le voyage aller.
Je decide de laisser refroidir la
W avant de la nettoyer et je m'en vais
faire un tour de Legende...
Rugueuse, etroite, un peu lourde,
dure, vibrante, grondante, ramassee et
compacte, offrant juste la place necessaire pour me recevoir,
des le depart
elle me fait son numero qui me plait tant et que je croyais avoir
oublie en
1300 km sur une geisha tres comme il faut.
"Je suis une vraie moto
d'homme, moi, pas une gentille distraction
accessible a tout le monde."
Elle me rappelle cette evidence avec un premier freinage brutal
qui me tape
dans les poignets.
Je l'emmene dans les tunnels de l'A 14 ou nous sommes absolument
seuls,
elle gronde son bonheur qui se repercute le long des parois brillantes
puis
nous revenons par des petites routes tranquilles, sur un filet
de gaz et
une riviere de couple.
En arrivant a Courbevoie, a 2 200 tours en cinquieme dans le
bas d'une
cote, elle arrache monstrueusement le bitume avec cette force
incroyable
qu'elle sait si bien dechainer. L'air vibre et se dechire au
son des
Supertrapp ; en arrivant en haut, elle est beaucoup moins pantelante
que
moi mais tout aussi heureuse...
"Elle t'a fait ca ce week-end, ta nouvelle pimbeche
que tu dois nettoyer ?"
Olivier - Le-bonheur,-c'est-simple-comme-un-tour-de-moto
:-)
Plan circonStancie :
Et alors, les BVII, c'etait grandiose
! Si vous y avez pas-t-ete, vous avez
vraiment rate quelque chose et faudra pas manquer ceux de septembre.
:-)
<haut-de-page>
Date: Mon, 24 May 1999 21:03:23 +0200
From: Fabien Villard <fab.villard@wanadoo.fr>
Subject: Ca a donne
Salut les aminches.
C'etait bien. C'etait tres bien.
Moi yen a etre tout rejoui, et un peu
marri que ce soit fini.
D'autant que la, il pleut, chirrie de pays.
Ca a commence en fait vendredi soir en preparant le road book
avec Nath
qui nous avait fait des photocopes de toute beaute, en technicouleur
et
panavision de la mort, mais qui helas ne couvraient pas la region
de
Chessy. J'aurais du me douter qu'une fille pour tracer la route,
ce
n'etait pas le top, on y reviendra.
Samedi matin, porte de St Ouen, Nath arrive sur son bolide tout
propre,
rutilant comme un sou neuf, ca s'annonce mal, j'ai lave le mien
aussi.
On renquille le periph pour retrouver Paul porte de Vincennes,
qui avait
commence a se fritter avec un pompiste beurre raciste anti-motard.
Le
ton est donne. Retour sur le periph puis taillage de route vers
sens.
Temps gris habituel, mais sec. Peage de la portion d'A5 sans
histoires,
gratoche, on file vers Rene et son monstre a couple de renversement,
qu'on retrouve pile-poil a l'heure, accompagne momentanement
de Pascale.
Parlote, delire, on repart. Et tout de suite, deux groupes se
forment :
Nath et Paul, roue dans roue, ouvrent la route 20 bornes en avant,
Rene
et moi suivont pepere, genre senateurs. La pluie se met a s'ecrouler
et
sonne le regroupement, d'autant qu'on arrive au bord du precipice
du
bout de la carte. Apres, mysteres feminins de l'antilogique et
les
envies de Paul de chercher les plus belles spirales virolantes
nous
feront faire 600 bornes, la ou j'ai fait 500 malheureux kilometres
pour
rentrer. Mais aussi entretemps, la pluie s'est calmee et le trajet
s'avere en fait aussi enchanteur que totalement aleatoire. Et
ce n'est
que la fatigue qui me fait un moment ronchonner que les descentes
a 10
degres, sur 8 bornes, qui tournent autour des autobus roses qui
montent
en sens inverses ne sont pas ma tasse de the.
Laissons passer une page de pub : le concessionnaires Honda
de
Villefranche est tres bien, il trouve pour un prix moitie moindre
un
cable de compteur et sa gaine pour le CB de Nath qui decidement
roule
trop vite pour ce pauvre engin...
A Chessy, et bien, il faut y arriver. Je suis devenu specialiste
du
demi-tour en pleine nationale et Rene a appris a reculer sur
50 metres,
avec les pieds, sans vautrer la calif. Ce qui le fera se venger
plus
tard sur la W650 d'Oliv.
Au gite nous attendaient deja Oliv', tout fier de sa nouvelle
becane,
Francesco et sa carcasse geante, Paulo et Belette.
Aller, je laisse la suite aux autres...
Fab.
<haut-de-page>
Date: Mon, 24 May 1999 22:00:33 +0200
From: Paul Pascal <pl018-5@dial.oleane.com>
Subject: 1er jour : J'entends Pinpon, le Paulo et la Belette...
Mon B VII a moi que j'ai, il a commence
des le vendredi soir. Ann ayant
change de programme pour partir des le vendredi soir a Frehel
avec les
enfants et des copains, j'ai pris mon pheletone et l'ai bipe
Belette pour
savoir si y'aurait pas un lit en trop chez lui. Mais c'te banane
repondait
pas, j'ai apple chez lui ou Maman Belette m'a confirme mes craintes
: il
avait aps dormi depuis trois jours, et quand elle a su que je
devais passer
le chercher a 8h, elle a pas explose de rire parce qu'elle me
connait pas
mais j'ai bien senti comme un malaise.
Finalement Belette m'a rappele du in fond d'un troquet angevin,
on
entendait bien qu'il etait a la troisieme pinte, et il m'a invite
a
dormir... dans son lit. Vu ma carrure et la sienne, j'ai dit
oui, j'ai
enforche Pinpon et me v'la parti sur le coup de 23h vers Angers.
Une heure
et une tension de chaine plus tard, je le retrouve affale dans
le meme
troquet, on casse la gueule a une bibine, et on rentre, parce
que bon, il
est deja une heure du mat et on a de la route demain. C'est quand
je lui ai
parle de reveil que Belette s'est decide a lever le camp ;-)
Il a dormi comme un bebe, d'ailleurs
il a dit que je ronflais pas, c'est
vous dire s'il dormait bien !!! Au passage, la chambre de belette,
si tu
chausse du 43 tu rentres pas y'a plus la place. Et puis quand
tu te
couches, tu regarde le plafond, c'est une horreur : couvert de
machins a 4
roues, des jaunes, des rouges, une vraie autoroute du sud un
premier aout.
Et y'a les meme sur les murs.
Le reveil a sonne a 7h30, et on
a mis gaz une heure plus tard poiur un peu
plus de 500 bornes de petites routes : 10 bornes de 4 bvoies
pour chauffer
les pneus avant d'attaquer la departementale de bords de Loire
jusqu'a
Saumur puis Chinon, un regal pour se reveiller. Apres ca s'est
gate un peu,
on s'est tape pas mal de nationale avec des patelins toutes les
5 bornes,
et comme j'aime pas ecraser les momes, j'me sens oblige de ralentir,
ca
fait tomber la moyenne. On a repris un petit dej peu apres chinon,
comme
d'hab moi je vise le clocher, manque de bol, on est tombe sur
LE village
francais qui n'a pas de troquet sur la place de l'eglise ;-}}}
Le gris se
noircissait et on a sorti les affaires de pluie.
Les routes sont restees chiantes
jusqu'a Montlucon, ou on a bouffe une
pizza-croque-monsieur (c'est a dire une pizza ou y'a pas de tomate,
ca fait
drole au debut finalement on s'y fait ;-); et en sortant, on
a mis les
combardes parce ca commencait a nettement s'humidifier, facon
crachin
breton en suspension dans l'air. Ca nous a pas empeche de nous
eclatter sur
quelque kilometres de francs virolos a la sortie de la ville,
sur un enrobe
drainant nickel et large comme les champs elysees.
Apres on a double le crachin, mais fallait faire le plein. Record
battu :
Pinpon a fait 349 bornes avant reserve, alros qu'elle passe difficilement
260 d'habitude ! Quand je vous dit qu'on a ete raisonnables !
Et en sortant
du plein, le crachin nous avait rattrape alons on a bu un coup
et appele
oliv pour sui dire qu'on serait la dans une heure. L'averse est
passe et on
est repartis. Et on l'a rattrapee, juste a la sortie de Tarare,
la ou il y
a la sdescente de la mort qui tue ou tu t'attends a voir Yves
Montant
surgir avec son camion de nytroglycerimethanol. y'avait 5 cm
d'eau sur la
route, je crois bien que les caisses derrieres nous ont toutes
fait des
tete a queue tellement Belette et moi on faisait dans notre froc...
On est finalement arrives sous un
rayon de soleil (mon optimisme me perdra
;-) pour retrouver Francois et ca douce, toute arondie de nous
voir ;-), et
Bruno et la sienne (mais la c'est Bruno qui est le plus rond
;-).
L'occasion pour notre lyonnais historique d'inventer le nouveau
tube celte
de l'ete :
"J'entends Pinpon, le Paulo et la Belette,
j'entens Paulo et BNelette arriver...".
Y'avait aussi bien sur Papy avec
son beau joujou en rodage, que je me suis
empresser d'enfourcher (sans commentaire merci ;-) pour aller
dans la
campagne. C'te brele, c'est pile poil ce qu'il faut pour se balader
tranquille sur les petites departementales, j'veux la meme a
Frehel ! ca
enrtoule super bien, ca pousse juste comme il faut sans s'ennerver,
et a
8000 trs... Heu, non, pouf pouf, c'etait une blague Papy, j'ai
pas passe
les 4000 ;-}}}}
Tout le monde est arrive petit a petit, Manu compris, avec son
SS de la
maort qui tue, Yvan m'a mis minable avec mon Nantes-Monthlery
en esserre,
arrivant, lui, d'un Paname-Lyon en Tux. Le pot a pas aime remarque,
il est
parti chorme il est arrive dore... a point ;-}}}}
Et on a mis petit gaz pour aller a Lyon, vers un resto de bidoche.
J'ai
teste au passage la CB de Nath avec le pot qui va bien, c'est
vrai qu'il va
bien... Nath, fidele a sa specialisation exclusive (Vous reprendrez
bien
une petite CB ?), a essaye Pinpon...
Au resto, il a fallu rentrer toutes
les breles dans la cour parce que le
serveur s'est fait piquer la sienne sur le trottoir. Ca a pas
ete facile
mais j'ai reussi a monter Pinpon sur un trottoir d'au moins 12
cm sans
tomber. Faudra que j'essaye le trial ;-)
Le resto de viande, c'est quand on t'ammene la carcasse complete
du boeuf
quand tu demandes un steak. Alors moi j'ai pris un" pave
d'onglet enorme",
pour une fois ca avait pas le gout de trop peu, le bestiau devait
facile
faire sa livre et demi ! Oliv a promis de chercher la meme chose
a Paname
pour trouver un nouveau jarret.
On a appris plein de chose au cours du diner : Nath a compose
le rap de la
Chantilly, Bruno est comme sa grand mere : il fait du velo (mpfffffff
!!!!!!), Manu a intronise Fleur, venue en train, comme nouvelle
presidente
du Baby club, Ludo encule toujours tout le monde surtout les
communistes de
la table d'a cote qui, il faut bien le dire, on plus de voix
que nous pour
chanter l'internationale. Pour les contrer on a appris la chanson
de la
creme niveaaaaaaaaaa, mais on faisait pas le poids (Pouah !).
Apres on a ete raisonnables, on est rentre a la maison familiale.
Un
immense merci au passage a Francois, le village est beau de chez
beau, le
logement etait top, les plumards tres bien et oliv ne ronfle
toujorus pas,
tout juste gasouille-t-il un petit peu pour m'endormir. On a
termine la
soiree autour d'une bouteille de rhum importation Charby (liste
d'a cote),
double pour certain d'un morceau de jean d'Hamid.J'en ai profite
pour
demander un essai de SS a Manu et a Bruno, me disant que sur
les deux, y'en
aurait bien un qui s'en souviendrait le lendemain ;-)
Je vous dit raisonnable : a 2h tout le monde etait au dodo. Faut
dire que
Bruno nous avait annonce qu'il fallait etre pret a 10h le lendemain
pour...
Mais demain est un autre jour...
To: becane@infini.fr
From: Paul Pascal <pl018-5@dial.oleane.com>
Subject: 2e jour : COMMENT J'AI POURRI UNE 900 SS !!!!!!!!
Le lendemain, apres une sournoise
attaque de kangourous dans la tete d'Oliv
sur le coup de 8h du mat, comme prevu par les plus raisonnables
le convoi
s'est ebranle a 11h au lieu de 10. Direction le Musee du vin
par des
petites routes. L'occasion de voir que le JVR's club n'est plus
qu'une
legende : quand chacun y met du sien, le trian de senateur peut
devenir
corail, voire TGV (la j'exagere, mais c'est la faute a la BM
du Glaude qui
bouchonnait la Tux ;-)))
Bruno, se souvenant de sa promesse de la veille, avait sagement
laissee sa
SS au garage pour venir en BM. Heureusement, le Koteuleu n'a
peur de rien,
meme pas de mes talents de coucheur de belles a l'arret : nous
echangeames
de guidon.
Wouawwwwww ! J'ai compris ce que veut dire un chassis rigide.
Tu prends une
barre d'acier trempe de 250 mm de diametre et pour tourner, faut
la tordre.
Ben en fait il suffit d'y croire !!! Heureusement, je n'ai eu
comme virages
que deux ou trois rond-points (larges), et des grands bouts droits
qui
m'ont permis de me faire remonter les coucougnes dans les amydales
a
l'acceleration. Ce truc la devrait etre rembourse par la secu.
D'ailleurs,
le jour ou ca le sera, j'en prends une ! ;-) Serieusement, c'est
vraiment
un beau joujou, il doit falloir du temps pour l'apprivoiser pour
un
debutant comme moi, mais ca doit procurer de sacres orgasmes...
Encore
merci Manu.
Le musee du vin c'est vachement
bien : on t'expliqe en 3D ou et comment on
fait le pinard, mais t'as le droit de gouter qu'un demi-verre
a la fin, et
au resto on te sert que les amuse-gueule ;-)) Pas taper Bruno,
c'etait tres
bien quand meme !
Surtout parce que Nanou nous a rejoint la-bas, enfin son corp
et sa moto en
tout cas, son esprit est arrive avec quelques heures de retard,
la nuit
avait ete rude ;-)
Apres, je sais pas si c'est parce
qu'on avait faim ou quoi, mais on a ete
faire une petit balade. A notre rythme, quoi. Le genre qui demarre
cool et
qui fini moins cool, mais sans aller jusqu'a se faire peur. Et
les routes,
la-bas, c'est juste ce qui faut : bonne visibilite, revetements
parfaits,
virolos y'a qu'a demander. LE REVE ! Je peux pas dire mieux.
A la descente, Manu et Paul ont echange de breles. C'est comme
ca que je me
suis retrouve boucchonne par une SS : elle me collait un boulevard
a chaque
sortie de virage, et je lui lechait les pots a chaque freinage.
Ennervant.
Apres une serieuse etude du comprtement du pilote, je lui ai
fait un ester
de la mort qui tue (mon premier ester, snif, j'en ai encore la
gougoutte
;-)))). Alors je sais, le-dit pilote, il va vous trouver toutes
les
excuses, facon "je faisais des essais de freinage, j'attendais
un pote,
j'avais un moustique dans l'oeil, tout ca). Faudra pas le croire
: c'est
rien qu'un mauvais joueur. Et puis j'm'en fous : J'AI POURRI
UNE 900 SS !
Je me suis d'ailleurs laisse dire que y'avait meme des 900 SS
qui, aux
mains de leur proprio, se faisaient pourrir par des Fraser confiees
a des
mains inexpertes (Non pas que Nath soit inexperte, mais en matiere
de
Fraser, c'etait presque une decouverte pour elle. Alors que manu,
lui, il
commence a la connaitre un peu sa SS ;-)))))))))))
Oliv et Rene l'avaient joue lopette, facon je rentre faire un
dodo, vous
allez encore vous mettre au tas, tout ca. moralite : dans sa
generosite,
Rene a prefere prendre sur lui pour que ca soit son tour, Olvi
vous a
raconte ;-)))
Arrives a la maison de famille ;-), on a pris des boissons reglementaires
(coca pour moi, j'avais encore un essai de fraser a faire pendant
que les
breles s'echangeaient, pour aller acheter des clops ou des poulets
(qu'on
voulait faire payer par Rene pour acheter notre silence, il a
pas voulu
;-))).
Apres on a range les breles et on est passe aux produits serieux.
Rhum,
pif, Jack da, et re-jean d'Hamid, pendant que le Glaude nous
fasait le
spectacle. On comprend pas tout, mais faut pas oublier de dire
oui apres
chacune de ses phrases ;-)))))))) Par contre faudrait lui monter
une boite
a fusible sur le bide, pour le debrancher ;-D
Quelques heures plus tard, je me suis pris ma seule gamelle du
week-end :
je suis tombe par terre de rire, je suis plus tres sur que Belette
ait
reussi a rester sur sa chaise, pour la meme raison. On est restes
comme ca
prostres pendant un bon quart d'heure. La cause ? Ca va sans
doute tout
juste vous faire sourire, mais faut quand meme que je vous explique.
Apres avoir parle de l'essai de la Legende par Belette (c'etait
ou au fait
?), Oliv commence a evoquer sa petite W, qui pourrait se venger
pour avoir,
en moins de 48 heures d'existence, ete mise par terre et s'etre
envolee des
deux roues sur un tramplin SNCF. Et Arnaud d'enchainer :
"Tiens, ca me l'a fait aussi ca, de decoller des deux roues".
Oliv devient vert, on comprend pas bien pourquoi, jusqu'a ce
qu'il demande :
"Avec la Legende ????"
Et la, avec Arnaud, on s'est regardes, et on a eu un flash, le
meme, la
planche du JBT (Tome 1; page 17), quand Jean Manchzeck prete
sa commando a
Ed la poignee (vous savez : Le moteur n'a rien...). Eh ben on
a entendu le
meme Crouiiiiiiiick dans le coeur d'Oliv que dans celui de Jean
Manchzeck... On a entendu le "je vais le buter" monter
au levres du Papy.
Et on a meme pas eu le temps de le rassurer avant de mourir de
rire
;-)))))))))
Je crois que j'ai finalement ete me coucher sans aide, sans meme
me faire
recoudre les abdominaux (arrete j'ai encore mal, CROUIIIIIIIIIIIIIICK
;-))))))))))
Et puis ce matin, il a bien fallu repartir. Belette profitant
de 24h de
conges supplementaires, Fab ayant abandonne l'option route Ouest
un moment
envisagee, je suis parti tout seul sur les routes du far west,
conseille la
veille par Nanou pour une soixantaine de kilometres de petites
routes
hisoire de se derouiller le matin. Encore un moment de bonheur
intense, sur
un rythme plus cool que la veille mais avec autant de bonheur.
Merci Nanou.
Pour eviter les nationales chiantes pleines de bourg, j'ai fait
une
incursion autoroute et nationale-avec-deviation vers Tours, pour
prendre
mon temps sur les bords de cher puis de Loire. Un CB-iste a voulu
m'entrainer dans une arsouille mais j'ai resiste. Le tout sous
le soleil,
sauf a la fin ou, je l'avoue, j'ai pris l'option lopette pour
un
Angers-Nantes sur la toroute, mais j'etais creve et j'avais mal
au bras,
presque 1500 bornes en trois jours j'ai pas l'habitude, et puis
d'abord il
allait pleuvoir, et pui de quoi j'me mele en plus hein je vous
le demande.
Voila, maintenant va falloir retrouver
le chemin du taf, mais en fermant
les yeux, y'a des paysages valonnes et des routes tip-top qui
sont imprimes
sur ma retine. Et puis des becanard(e)s, aussi.
Paulo-c'est-quand-qu'on-recommence
<haut-de-page>
From: Anne Mouriquand <Anne.Mouriquand@insa-lyon.fr>
Subject: Mon micro CR a moi que j'ai :)))
Ca faisait fort longtemps que je
n'avais pas assiste ( j'ose pas dire
participer y parait que je cause pas beaucoup :)) ) a un becanosaure
quelle erreur !!
Qu'est ce qu'on se marre.
Bon j'ai rate les quelques moments
d'anthologie au Carnegie mais la soiree
de dimanche etait comment dire ... incroyable.
Pour resumer je ne dirais qu'un
mot, OUI.
Etre marin ca n'a pas l'air d'etre
de tout repos, ca laisse des traces :)))
Les clous ont ils ete efficaces :)))
En tout cas c'etait super de vous
revoir tous et toutes. Vivement le
prochain Becanosaure.
Nanou
<haut-de-page>
From: ludovic valois <valois@pobox.oleane.com>
Subject: les B7 que t'as rate...
T'es con vous auriez du venir
On est une bande de jeunes et on se fend la gueule
Les Lyonnais recevaient, cette annee,
la bande d'anachronismes roulant
qui peuple cette liste. Premiere constatation ! Mis a part belet
qui
veut rester jeune (ca lui va mieux au teint) toutes les motos
ont deux
cylindres (sauf la Tux bien sur mais c'est parce qu'elle a pas
fini sa
croissance).
Alors il y a tout d'abord le vieux,
dit aussi le Dino ou encore Mr Bon
Bon Bon, qui est la avec sa copie rutilante au soleil. "C'est
a
c't'heure la que vous arrivez ? Moi je suis la depuis huitre
heures ...
etc etc ". Tout le monde est quasiment arrive fectivement.
Paul a mis au
point une technique imparable pour pas perdre Fab pendant le
trajet.
C'est simple. Il roule a son rythme et quand il ne voit plus
le fab dans
ses retro il s'arrete pour l'attendre. Des que celui ci se pointe
il
saute sur sa machine et met grand gaz pour ne pas lui laisser
le temps
de souffler. Ca a marche ;)
On attend tous avec impatience les
derniers dont Yvan qui serait
descendu en 125. J'y crois pas....
Ben si fait pourtant ! Chapeau bas !
L'YVAN C'EST PAS UNE LOPETTE DE BASKETTEUR LUI AU MOINS !!!!
Toujours est il que ca fait plaisir
de revoir tout le monde en forme
sauf belet qui a une tete de prisonnier kosovar. Le soir, nous
nous
deroulons en un beau convois a base de BM et de Ducati pour aller
dans
Lyon se taper un morceau de viande. Et quel morceau ;) Le repas
fut
agreable bien qu'un peu bruyant du fait de la table d'a cote
ou une
bande de communistes prepuberes elisaient leur president. Pierre
et ses
belles bacantes ainsi que Gozilla sont venu nous rejoindre en
cours de
repas.
Rien de special pendant le repas sinon qu'on a essaye de faire
taire les
gamins d'a coter en jurant qu'on etaient des capitalistes endurcit.
Quand le bruno se met les mains devant la bouche il imite tres
bien la
grosse caisse. Ce qui a donne naissance au Rap de la Chantilly.
Si je me
souviens bien les paroles sont tres simple : " la channntillyyyyyy,
laaa
CHANNNNNNnnttttttiiillly !" mais Nath devrait pouvoir vous
la rechanter
mieux que moi.
Le lendemain il fallait se lever
tot pour aller chez Mickey... non
pardon Duboeuf ! Ainsi fut fait. Il y a eu divers echanges de
moto.
Ainsi a un moment je trouvais que manu avait pris du volume sur
son SS,
normal vu que c'etait le paulo qui envoyait comme un Ago nain.
Pierre a
pu essayer une vraie 916, a l'heure ou j'ecris ces lignes il
devrait
avoir acheter les pots et la puce qui vont bien pour la sienne.
Parce
que les pots d'origines sur le 916 c'est abobinafreux comme bruit
et en
plus le moteur est tout anemique. En brefle on a rouler sur des
routes
magnifiques. Belet a leane a lot sans toutefois a reussir a frotter
..
ce sera pour la prochaine fois. En rentrant j'ai quand meme essayer
la
Calif de rene. En combarde de piste je devais ressembler a dark
vador la
dessus ... C'est bien simple les motards qu'on a croise ne m'ont
meme
pas salue..
And Now zi momento que vous attendez
toutes et tous :
LA SOIREE ! THE EVE NING (la fete a eve en anglais) !
Avec dans les roles principaux :
- Paulo et le rhum a charby "qu'il
est bon le rhum mais que je
reprendais bien du jean a Hamid avec"
- Belet dit Mister Oui Oui
- Olive " viens ludo on va voir s'il n'y a rien dans la
cuisine pour le
decouper"
- Nanou " Mais vous l'avez trouve ou celui la ?"
- Bruno qui nous a fait le petit dans la neige
Et en special guest star : LE GLAUDE
(debranchez le en breton)
Ca avait commence doucement en parlant
politique. On etait en train
gentiment d'enculer Gayssot et de liberer le tibet. Puis paulo
a
commence a attaquer le rhum.....
Je me souviens plus de tout mais je vais essayer de recoller
quelques
morceaux et a nous tous on devrait pouvoir refaire l'episode.
Le Glaude nous a sorti une tres
belle declaration d'amour a Eve dont je
suis incapable de me souvenir ...
Ca devait etre juste apres qu'il se mette en calecon sur les
chiottes a
paulo (vous verrez les photos et vous comprendrez)
N'ensuite de quoi le glaude bien
entame a fondu le dernier maillon de
retenu qui lui restait et il a fait un one man chaud digne de
chez
Barnum. Il a enchaine jeux de mots douteux sur jeux de mots douteux
jusqu'a l'asphyxie generale de l'auditoire.
A un moment paulo et olive on reussi
a reprendre la main pour nous faire
une imitation des deux petits vieux du muppet show tres reussi.
Ils se
fendaient la poire en cadence il aurait fallu une camera...
Tout le monde se mefiait du Glaude et paulo en etait a vouloir
se cacher
sous son lit pour dormir. Olive plus pragmatique cherchait des
clous
pour barricader sa porte. Je lui ai alors donner le conseil de
clouter
paulo face contre porte le cul bien en l'air s'il voulait etre
tranquille ;)
En resume, le Glaude aura appris
en une soiree les prenoms de tout le
monde et tout le monde aura appris a dire le plus vite possible
OUI !
Le lendemain retour tranquille surtout
sur une portion de la N88 avant
Mende qui a du etre tracee par un ancien pilote de grand prix.
Loup d'eau c'est tout pour l'instant...
<haut-de-page>
Date: Tue, 25 May 1999 15:03:18 +0200
From: manu pintor <manuel.pintor@zephyr.tls.mms.fr>
Subject: Baissette sur Rhone
La radio de la caisse gargouille
ses petits refrains alors que je
longe souplement la Garonne. L'air est doux, la lumiËre
du couchant
estivale. Je retrouve ma ville en ÈtÈ, je l'avais
laissÈe presque en
hiver, il y a... trois jours, prenant la direction de Lyon par
l'ArdËche (et l'autoroute). Les martinets hurlent leurs
cris stridents
dans les rues Ètroites, Áa a des effluves d'apÈro
en terrasse, de
nuits longues et langoureuses (langue douloureuse ?) : le bien
Ítre
mÈridional. Indescriptible.
Ludo me rejoint chez lui, "tout
en cuir", casque en main. C'est lui le
reponsable ! J'avais pourtant clamÈ qu'on bÈcanosaurerait
sans moi.
J'y fus, pourtant. Pour ne pas laisser le garÁon faire
toute cette
route en solitaire. Juste.
Nos ritales se reposent dans leurs
garages respectifs, la mission
accomplie, presque 1500 bornes dans les jantes plus tard. Nous
allons
lÈgitimement nous jeter deux trois tomates, maniËre
de reprendre notre
souffle.
Les moments forts remontent naturellement
¦ la surface des nos
godets. Ceux de la routes, ceux de l'ÈvÈnement.
La route n'a pas ÈtÈ chienne cette fois-ci et rÈjouissons-nous
en.
Pour ma part, ces 1500 kms m'auront permis de nettement mieux
prendre
en main le SS. Il n'y a pas de mystËre ! A ce titre, je
recommande
tout particuliËrement le trËs long tronÁon entre
le Puy en Velais et
Mende.
Dessin exemplaire, grip sÈcurisant, chicanes mobiles dociles.
Des
dizaines de kil de plaisir en barre.
Du **** dans l'Èchelle bÈcane.
Pour nous faire rire tous les deux, quand mÍme, je me
suis fendu une
demonstration de travers ¦ l'ÈlËve Ludo. Que
je vous dise. Mais
souvenez-vous qu'il faut se mÈfier des stations essences
o des
automobilistes mal intentionnÈs (forcÈment !) rÈpandent
du G.O. au
sol. La consÈquence peut Ítre trËs facheuse
pour vous. C'est l¦
l'expÈrience cuisante que j'ai failli faire. AprËs
un plein nous
repartions tout ¦ fait comme il faut et, ayant pris la
pole, je
dÈcidais de montrer ¦ Ludo comment on se doit de
prendre un droite.
Lui, bon ÈlËve appliquÈ me suivait dans ma
roue, comme on dit. Le
droite Ètait de la famille "de chez droite",
aussi j'y mettais du
coeur, beaucoup d'angle, une fesse et un filet de gaz. Retors,
le
virage en profita alors pour se refermer, j'y remis une couche
naturellement ! Et... et le cul partut.
Va comprendre Charles. L'effet dÈmo, faut qu'Áa
foire...
Juste le temps de comprendre que mon compte en banque ne va pas
tarder
¦ Èclater en mÍme temps que le carÈnage
et hop ! tout le monde en
ligne, reset ! on reprend o on en Ètait... Oui mais moi
je suis,
comment dire ?, passablement grincheux sur le coup. La plaisanterie
a
eu beau Ítre trËs courte (les meilleures !), j'apprÈcie
guËre
l'humour. Aussi, je rouspËte et peste tout en fÈlicitant
les
ingÈnieurs bolognais de la gÈomÈtrie de
l'engin, capable de revenir en
ligne malgrË un angle trËs certain (je faisais un effort,
rapport ¦
Ludo, remember ?) et une dÈrobade de cinquante centimËtres
environ me
dira l'arpËte, qui n'est pas marseillais pourtant (mais
au cul oui
(l'arpËte au cul, faut suivre merde))..
Le vil en profite d'ailleurs pour me croquer et s'enfuie ¦
toute pompe
¦ la recherche de sensations identiques, la jalousie !
Je reprends
alors le fil de la discussion avec le ruban noir, mais sans avoir
compris la leÁon. Et tente de raccrocher le garÁon
quand... de deux !
Zioup. L¦, Áa sent le remachÈ quand mÍme...
Les couilles me virent
quand, dans un gauche rapide, je sens le flou. Si la droite et
la
gauche dÈrapent o va-t-on nous ? Mmh ? Au tas, c'est garanti.
Je stoppe et renifle le cul de la bÈcane faÁon
clÈbard en chasse.
Vivivivivi, Áa pue le G.O.
Il me faudra bien quelques dizaines de bornes pour reprendre
confiance. PÈnitence.
Pour Riri, on a rencontrÈ
tes copine/copains de retour de Super Besse
(?) mais on n'a pas eu le courage de rouler aussi lentement qu'eux.
;o}}}}}}}
Pour l'ÈvÈnement,
beaucoup a dÈj¦ ÈtÈ dit.
La barbaque au Carnage Hall, Beaujol'pif Land, les petits bleds
dorÈs,
les petites balades (¦ ce titre, qu'il soit bien entendu
que je laisse
passer Nath devant moi pour mieux voir sa petite natte sautiller
au
vent, c'est trop mignon !), la soirÈe glaudienne, tout
Áa...
J'ai eu plaisir ¦ rencontrer les Lyonnais nouveaux, Francesco
(synonyme de gÈant en dialecte local) qui s'est mis en
quatre pour
cette excellente Èdition --merci mon petit-- et Pierre
"les
bacchantes" fournisseur de vieux rhum "trois rivËres"
auprËs la cour
bÈcanarde.
Un point commun aux lyonnais bÈcanards : le gabarit. Le
lyonnais est
grand et gr..., euh balaize. (tandis que le cassoule est svelte
et
membrÈ... :o}}}}
J'ai aussi eu plaisir ¦ revoir les trognes des piliers
de bÈcane,
dÈplorant certaines absences Èvidemment. A ce titre,
nous aurions
alors du nous rencontrer sur un bateau tout gris au large de
la
Sardaigne, ou dans un lit enfiÈvrÈ autour de la
crevÈe, sinon touch
accrouchÈ au radiadorche chez Ben, o sais-je encore ?
--
manu - et il n'y a pas eu de partouze...
<haut-de-page>
Date: Tue, 25 May 1999 20:23:55 +0200
From: Yvan Lacrampe <yvan.lacrampe@sybase.com>
Subject: moi z'aussi j'y etais au BVII
Les BVII, j'ai failli y aller en
Clito, pis finalement, m'a p'tite Fleur voulait
faire de la Tux dans les virolos-qu'elle-n'a-pas-a-la-capitale,
mais elle aime
po les long trajets, alors, mon sang n'a fait qu'un tour (de
roue) et j'y ai
dis, j'te decends ta Tux et tu prend le teugeuveu :)))
C'est comme ca que je me suis retrouve
samedi 9h du mat. porte d'Oleans avec le
Glaude, qu'a bien ete aimable de faire le voyage avec moi (lui
;).
on a bien essaye d'attendre Hamid, mais apparament, son reveil
etait tombe en
panne seche :)
Donc nous voila parti, un 'tit bout
de A6 histoire de sortir de Paris, remonte
des files de voitures pour pas changer les traditions :) pis
apres les 'tites
routes. bon la y'a pas grand choses a raconter, c'etait pas
folichon. dans les
lignes droites, j'ai po fait d'exces de vitesse et dans virolos
j'essayais de
semer le top-case, pardon, la bien-molle qu'etait deriere moi
:).
A chaque arret, on avait un petit
v-mail d'Olive qui nous indiquait les arrets
touristiques a ne pas rater, le viaduc de Briare, machin truc,
tous ca, top quoi :)))
Pour la direction a suivre, c'etait facile, nul besoin de bousole,
il suffisait de
suivre le nuage d'Olive a 2h devant nous ;-)))
Enfin bon, on arrivimes a bon port, avec un peu de retard du
a un road-book ...
bon, une panne de road-book ;)) ou tout le monde nous attendait
pour aller casser
la gueule a une vache molle :)
A peine arrive, nous voila donc reparti, moi en passage, off
course :), j'avais ete
oblige de rendre les clefs :)
Le dimanche commenca par une 'tite
ballade pour aller au temple du beaujolais pour
japonais ;))), nan, j'dis ca parce que quelques z'un n'ont pas
aimes, mais il faut
quand remercier Bruno qui a essayer de leur inculquer un minimum
de culture autre
que la bielle et le piston :))
pis apres, on est aller epandre notre rage de vivre dans les
virolos du beaujolais
c'etait SUPER TOP :), routes magnifiques, que des virages, pas
de graviers, super
paysages, le bonheure quoi :))
Le soir, j'ai pretexte l'achat de
poulet (cotete, pas les condes :)) a qui on devait
casser la gueule pour faire un petit tour de frazer :))
la soiree fut longue :)) surtout pour le Glaude ... enfin ...
p'tre pas que pour lui
;))) mais la ca va etre tres tres difficile de faire comprebdre
pourquoi :), on
aurait du l'enregistrer :)))
Pis tous les becanosaures ont une
fin, donc lundi retour, a l'image de l'aller sauf
que la j'avais plus les v-mail d'Olive, j'avais le Glaude qui
en chiait dans les virolos
G: "tu veux pas prendre la nationnale ?"
Y: "NON, les voitures vont trop vite pour moi"
G: "oui, ca irait plus vite ... avec tous ces virages"
Y: "Oui mais NON" :)))
apres on s'est retrouve sur des departementales toutes droites
G: "tu veux pas reprendre les petites routes, parce la
j'ai la main droite qui se crispe..."
Y: "?!?!?!?, mmmffff #@$#@&*^%$#"
:)))))
enfin, on a fini par arriver :))))
A une pause pipi, vous savez ce qu'il m'a fait le Glaude, bin
comme d'hab, il commence a
taper la bavette avec le patron au momment de partir ;))) pis
le patron lui demande :
: "vous venez d'une concentre ?"
il avait vecu une concentre dans son blede de 200 Bikers Harley
:) alors il faisait le
patron de bistro "pote avec des bikers" :)))
moi, je repondais po, j'voulais partir :) mais le Glaude repond
et avec ca maniere de begayer
:)
G: "fff oui, on, on etait ... oui ... mais moins que ca,
pis y'avait pas qu'une seule
marque ... enfin ... on s'est connu par... par, comment...
par l'informatique"
:-))))))))))))
si si c'est vrai :))) des qu'on trouve le bouton on-off on
le connecte :))))
en tout cas, on a bien rit durant
tout ce WE, alors je remerci Francesco, Bruno et Pierre pour
le super gite, la ballade du dimanche, la vache molle et la
logistique
pis aussi le Glaude d'avoir quand meme fait la route avec moi
:)
yvan-le plus dur, c'est pas d'avoir
fait l'aller-retour en Tux, mais de l'avoir fait avec le Glaude
;))))
<haut-de-page>
Date: Wed, 26 May 1999 03:19:25 +0200
From: LA Belette Surfeuse <belet@dial.oleane.com>
Subject: OuiOui
Hello,
Cr en detail d'un Becanause VII
Vendredi soir, ya Paulo qui, etant
seul chez lui, a appele pour venir
partager mon lit, histoire d'etre plus en forme Samedi au depart.
Pas le
trajet Nantes - Angers a faire le matin, certes, mais une soiree
2
becanards etant toujours arrosee, j'etais en train de me dire
que ca
donnerait peut etre pas l'effet souhaite. Passons. C'est donc
dans un cafe,
moi resistant a un sommeil on ne peut plus pressant, qu'on s'est
retrouve.
Aglup' de circonstance, puis dodo, on n'a pas que ca a faire.
Paulo a du faire changer sa "boitaronron",
parce que pour une fois, je ne
l'ai pas entendu du tout. Faut dire aussi que j'ai eu l'impression
que
clic-j'eteint-clac-j'rallume la lumiere, il s'etait pas passe
plus de 15
secondes. C'est donc dans un moyen coltard que j'suis parti vers
8h,
suivant le feu arriere de Paulo et son RoadBook. Toute facon,
la seule
chose que j'attendais, c'etait la route Roanne-Tarare que je
prend tous les
hivers en caisse. Alors jusqu'a Montlucon, j'ai rien capte a
ce qui se
passait. Et c'est tant mieux, parce que ca devait etre moultos
chiatos.
La, on s'est equipe pluie, pis
on a commence a jouer a cache-cache avec le
SG et sa secheresse. Vas-y que je te mouille, je te laisse me
depasser, je
te taxes pendant que tu ravitailles au stand (bouffe, essence,
etc...), je
te remouille une nouvelle fois. Le pied quoi. Forcement, dans
ce genre de
partie, c'est toujours je SG qui gagne, et il nous a fait son
final pilpoil
dans la descente revee depuis le matin. Grosse colere, et gros
caca culotte
avec mes pneus bien lisses. Avec tout ca, on a quand meme reussi
la
consommation record de 4.5l/100km, et un passage de reserve a
350 bornes
pour Pinpon. Roulez coule..
Restait ensuite une 20aine de kils
au sec pour rejoindre Olivier (prems
comme d'hab), Bruno et Francesco a la maison familiale. On fait
deuze alors
qu'on avait le plus de trajet, moi je trouve que c'est honnete.
Bon, c'est
vrai qu'on a eu la chance de pas avoir suivi (pour cause d'oubli)
l'itineraire final du papi, mais quand meme. A note que le SG
dans sa
grande bonte nous laissera tranquille jusqu'a la fin du week
end, enfin
pour moye.
A peine le temps de boire un coup
et je suis parti avec le GO pro italien
pour aller cueillir une fleur a la gare. Il a bien tente de m'hypnotiser
en
repetant le mot "guzzi" toutes les 2 phrases, mais
ca n'a eu aucun effet.
Pour l'histoire, Bruno tentera la meme chose avec "ducati",
sans plus de
resultat. Au retour, le groupe parisien etait la. Pour une connerie
de
vieillesse, une vieille connerie, enfin un truc que j'aurai dis,
ya Rene
qui m'a demontre qu'on pouvait avoir de l'age et de la poigne.
Faut dire
qu'il venait de faire 500km d'entrainement avec la poignee de
gaz de son
pachiderme. Le glaude, Yvan125 (chapeau!!!) et Hamid debarqueront
a la
suite de Loupdeau et Manu (surprise?).
Ce nous donne donc dans l'ordre
et en private joke:
Francesco-GeantOrganisateur sur
Quota "Ca Existe ca?"
Bruno-t'asvumaducat? sur 900SS "T'as entendu le bruit aussi?"
Olive-Maitredescles sur W650 "Pret'la a Rene"
Paulo-LouisXIV sur CB500 "Pinpon conduite debout taxe 900SS"
Arnaud-OUIIII sur FZS600 "Avelalegende"
Natolie-essayeuse-esCB sur CB500 "The Clean One"
Fab-paysagiste sur CB500 "Noireaude regarde les motos passer"
Paul-essaiSScientifique sur 600Pantah "AmortoMollo"
Rene-poignedefer sur CalifIII "Pachiderme Onduleur"
Fleur-babyclub sur TGV "Paris-L'Arbresle direct"
Manu-cadobonux sur 900SS "Modele d'essai"
Loupdeau-t'asdespoils? sur 916 "J'ouvre tout le temps"
Yvan-j'coup'pas sur 250TU "Tux"
Le Glaude-blagator sur 80RT "Code plein phare"
Hamid-evenementiel sur 80RT "Gni gni gni gni gni..."
PierreCol-moustachor sur 916 "Sans la puce et les pots"
J'oublie qqun?
Retrouvaille, papotage, & cie,
puis on est parti bouffailler dans le
centre de Lyon. Le restau de vache molle, je le connaissais deja,
mais
c'est un vrai plaisir d'y manger a chaque fois. Quand tu vois
ce que tu
bouffes au restau en general, t'as du mal a imaginer que pour
le meme prix
tu peux avoir un plat monstrueux de viande tranchable a la fourchette
et
qui fond dans la bouche. Ressortir sans la faim, ca m'arrive
pas souvent.
Seulement le pave d'onglet, il etait tellement costaud que ca
m'a fait peur
et que j'en ai refile un morceaux a Rene, imagine la taille du
truc! Pis
j'voulais pas risquer de prendre du poids, on sait jamais :)).
Ahhhh siii,
Francesco revient avec son engin. Et dire que c'est avec ca qu'il
veut nous
convertir!!!! Bref, heureusement que celle de Rene etait la pour
maintenir
une image pas trop moche de la marque :)))))). La suite de la
soiree de
Samedi, faut suivre le CR des autres, moi je suis alle me coucher
recta
vers minuit. Fait du bien de pioncer un peu.
Pas trop dormi quand meme :(. Pas
question de grasse matinee. Rene
(rancunier???) m'a sauvagement reveille sur le coup de 10H. Je
sais qu'il
faut un peu de vigueur pour me sortir des reves, mais de la a
m'attaquer au
gaz fumigene, c'est limite nazi!! :) Direction la vallee du Rhone
pour
visiter un musee du vin sponsorise Duboeuf. On s'est vite rendu
compte que
17 motos en file indienne sur nationale et pendant 50 bornes,
c'est de
l'utopie. Surtout que pour trouver un rythme qui convient a la
fois aux
916, a Paulo qui essaye la 900SS (vue de derriere, et au dessus
de 30 a
l'heure, elle lui va comme un gant), et a la Tux-gazafond, c'est
mission
impossible. Bref, tout le monde prend un wagon, et on se retrouve
tant bien
que mal a l'arrivee.
Le musee en lui meme, les avis
seront partages. Moi j'y ai trouve mon
compte, appris pas mal de trucs, bien qu'on aurait pu sauter
une ou 2
animations genre spectacle Disney pour momes de 12 ans maxi.
Pis faudra
leur dire que le recyclage d'actrices porno pour les voix off,
c'est un peu
deplace. Par contre, c'est clair que les balles 100 pour une
tartine-pate-cornichon et vin qu'j'aime pas, ca a du mal a passer.
Comme on
en parlait hier soir avec le Bruno, on aurai mieux fait de se
faire nos
sandwitchs et de se trouver un coin peinard dans les coteaux.
On le saura
pour la prochaine fois.
Sorti de la, et c'est une sorte
de premiere reussite, on a fait des
virolos. Pis des beau, pis plein, pis encore d'autres!!!! Une
premiere
partie dans les coteaux au dessus de Beaujeu. Petite route, virolos
serres,
bon grip mais un peu cahoteux, pas trop de visibilite, tout le
monde prend
son rythme, et Yvan se dechaine sur la Tux. Sur ce type de terrain,
il est
loin d'etre minable, surtout si ca descent. Moi, j'essaye la
600 Duc' pour
savoir comment marche un tromblon presque aussi vieux que moi.
Agreablement
surpris. De suite, tu sens qu'il faut etre propre. Les freinages
cata, les
changements sur l'angle, l'impro totale, c'est mission suicide.
Par contre,
un virage bien prepare, elle se met nickel sur l'angle, en bouge
plus, pis
t'as juste a sentir le moment ou ton optimisme te permet de remettre
la
puree tout en couple dans un gros BROOOAAAAAA. Accessoirement,
les freins
sont moyen quoique suffisant pour les 10mn soft que j'ai fait,
et
l'amortissement joue les pompes a velo des que ca se degrade.
Question
d'anciennete sans doute. Sinon c'est assez sympa. Oui, je sais,
c'est ce
que tous les ducatistes arretent pas de dire et j'en vois deja
plein en
train de jubiler. J'y reviendrais dans un autre mail.
Deuxieme partie, les D37-D485 de
Beaujeu a Chessy les Minnes en passant
par les Echarmeaux. J'annonce: Le Grand Panard. Du billard cette
route. Un
bitume exceptionnel, des courbes plus ou moins rapides en continu,
et une
possibilite d'attaque sans trop se faire peur. Du coup, je me
suis un peu
lache. Un peu aide aussi. Ayant reussi a recoller aux deux 916,
je leur ai
lachement suce la roue pendant une trentaine de kilometres. Un
petit cours
de conduite en quelque sorte :))) Avec Loupdeau comme ouvreur,
ca me
permettait de bien d'anticiper et de suivre leur trace, tout
propre, malgre
que les courbes rapides ne soient pas specialement le domaine
de la Fazer.
Du coup, je me suis aussi surpris a copier un peu la technique.
Du moins
j'ai trouve quelque chose qui marchait pas trop mal. Tout colle
au
reservoir pour bien charger le train avant, coudes replies, bonne
sortie
des epaules, et balancement de la moto. Pour un peu, j'etais
pres a sortir
le genoux, mais c'etait encore un peu juste. Je preferais le
garder bien
scotche au reservoir pour tenir ma position et aider le balancement.
Sur
les bosses, la ou les 916 "absorbaient" sans devier
d'un poil, moi
l'arriere ondulait un peu, mais sans perturber le guidage de
la roue avant,
et sans pour autant perdre sa motricite. En dehors de la satisfaction
personnelle de ne pas avoir ete largue, ca a vraiment ete excellent
de
suivre les 2 ducat' pendant aussi longtemps. C'est pour quand
la 2eme
lecon? J'en ai aussi tire une moralite, la ducati jaune va plus
vite que la
ducati rouge :))))
La soiree qui suivit fut memorable.
Ya pas a dire, t'as beau faire un
Jarret a Paname avec une bonne moitie de la liste, ca sera jamais
comme au
Beca. Il y a un petit truc a chaque fois different et qui rend
la chose
innoubliable. Cette annee, le petit truc s'apelle Le Glaude,
est quasi
chauve, a vecu des choses sombres "danltono", et n'arrete
pas de parler. Un
phenomene. Un seul carnet n'aurait pas ete suffisant pour pouvoir
noter
tout ce qu'il a pu nous raconter. Tout ce que j'arrive a me rappeler
precisement, c'est qu'il avait un interet certain pour notre
Paulo, qu'il
avait fait des choses bizarres avec Fab et un produit blanc sentant
la
vanille, qu'il voulait faire le coup du Casimir a ... et que
pour finir il
voulait mettre 2 doigts a je sais plus qui. J'ai bon non? :)))
En tout cas,
de grosses crises de rire generales, et des zigomatiques a la
limite de la
rupture.
Ce qu'il en est egalement ressorti,
c'est qu'afin d'aider le groupe
Becanard a faire face a ce flot, ce deluge ininterrompu de blagues
et
autres jeux de mots, j'ai ete oblige d'inculquer ma methode personnelle
du
"OUIIII" a bon nombre des representants. Une reussite
totale n'est ce pas?
(je rapelle aux membres du groupe qu'il est interdit de retourner
le OUIIII
contre son createur!!!). Le "OUIIII" peut changer votre
facon de voir la
vie, si vous desirez adherer au groupe, veuillez envoyer chequiers
signes
et cartes bleue avec code. Un bouquin est en preparation sur
les conseils
avises de Fab. ;))) Au fait, tout comme le "OUIIII",
la methode du "NON!"
est un modele depose, et il est interdit de l'utiliser sans accord
prealable.
Enfin, et pour finir cette soiree,
si vous desirez voir un Paulo se
rouler par terre en se tenant le bide, repetez plusieurs fois
et
alternativement "Ave' la Legende?" puis "Grrrrrooouuuuuuiiiiikkk".
Priere
de me prevenir avant toute tentative, je suis sujet aux memes
symptomes :)))))
Lundi n'aura ete que dechirants
adieus, nettoyage, emportage de cles, et
mis en route pour tout le monde (sauf moi).
Lundi, sur le coup de midi, j'accompagnes
Natoli, Paul et Rene sur la
route du retour. Pas trop loin, moi je reste dans le coin afin
de visiter
un peu les routes du coin, pis un jeter un oeil sur les paysages,
mais
seulement si j'ai le temps. On remonte donc la D485 jusqu'au
Echarmeaux,
Chauffailles, et c'est la que je les abandonnent. La route est
toujours
aussi belle, le soleil aussi present, on enroule gentiment.
Suivre Rene est impressionant.
Enfin surtout suivre la Calif d'ailleurs.
Parce que physiquement parlant, ca en impose. Et voir l'elephantesque
moto
s'incliner en courbe, c'est quelque chose. Deja, elle est 2 fois
plus large
qu'une moto dite "normale", et les sacoches se rapprochent
allegrement du
sol a chaque virage. La dessus, le Rene reste bien droit, le
guidon corne
de vache presque au niveau des epaules, et prend son pied en
sortant de la
courbe sur un barouf du tonnerre qui pousse les 300 et quelques
kilos
(non?) de la bete vers le prochain tournant. Et si la route a
quelques
asperites, la monture vous gratifie d'un ondulage genereux, cyclique,
que
t'as presque l'impression que c'est une chose normale. Bref,
ca m'a bien
fait marrer.
Suite a quoi j'ai entame mon parcours
perso. Descente de Chauffailles vers
Thizy, puis remonte au Lac des Sapins. Beau site, dommage que
l'entree soit
payante (meme si c'est que 10 balles en moto). Bronzage, biere-frites,
tout
va bien. De la, j'ai repris sur les Echarmeaux par la petite
D10, joueuse
comme tout. Puis, regrosse eclate sur le bout Echarmeaux-Beaujeu,
et j'ai
pousse jusqu'a Belleville afin de faire fonctionner mon telephone.
Retour a
Beaujeu et grimpette sur la colline par une excellente petite
route que
m'avait conseille Paul. Passage dans les bois, epingles, ca me
rappelait
les Cevennes. En haut, on trouve un superbe point de vue sur
toute la
vallee et un restau appele "La Terrasse". J'y fait
une pause, et j'y fait
bien vu qu'il y a une mignonette petite serveuse brune au cheveux
long...
Bref, le coin est magnifique, j'y passe un bon moment. D'apres
la table
d'orientation, on pourrait y voir le Mont Blanc quand le temps
est hyper
degage. Pas vu. De la je rattrapes Monsols puis Lamure/Arzegues
par la D23
vu que la D485, je commence a la connaitre. Pas mal de graviers
(signales),
c'est la seule route pas nickel que j'aurai de tout le periple.
Comme Ol
nous avait parle de la D504, je retourne au Lac des Sapins. Effectivement,
si la route est moins "boulevard" que la D485, elle
appelle a l'arsouille.
Alors j'ai beau etre tout seul, faut quand meme pas mollir ;)))
Arrive a
Amplepuis, je retourne a Lyon par la D13. Grosse attaque, le
pied. Je remet
en pratique la technique de la veille, ca marche nickel. Enfin
il etait
temps de rentrer, les derniers virages se sont pris avec une
legere glisse
de la roue arriere.
Retour a la station service, 240km,
5-6 heures de ballade. Les pneus sont
tous boulotes, ont un profil et un rainurage de pneu de qualif,
j'ai reussi
a user les flans comme jamais, j'ai mal aux mains et une ampoule
au gros
orteil gauche, je suis heureux. J'arrive chez Bruno pour y passer
la nuit.
On bouffe chez lui pour arreter un peu les frais, pis on part
faire un tour
de Lyon-by-night en tome. La ducat ronronne, vabrooome a tout
va, il a
l'air heureux de vivre le nono. Il me fait le plan special drague.
On
visite, on cause, on s'en jette un sur la place de la mairie,
on cause
toujours, puis le tour des vues panoramiques de Lyon, magnifique.
Ensuite
on est monte sur la Colline, on a chante tant qu'on a pu, laye
laye laye
la, pis on est reviendu chez lui. La, il me propose une video.
L'habitude
je me dis, j'accepte. Pas n'importe quoi non plus, je refuse
le "5eme
Element", trop sentimental, et choisi "Rock",
plus bourrin. Ca a du
marcher, il part pioncer au milieu du film. Pas totalement rassure,
j'attend la fin de la cassette pour sombrer d'une courte nuit.
Bien dormi,
comme d'hab. La ou j'ai peur, c'est qu'il m'a reveille en mettant
du
Georges Mickael!!!!!!
Depart pour Angers vers 10H. Il
fait beau, enfin je peux prendre cette N7
Tarare-Roanne qui me tente depuis longtemps. Trop stresse, pas
encore dans
le rythme, je ne m'y amuserai pas plus que ca. Par contre, le
Roanne-Vichy
par la traversee des Monts de la Madeleine etait une excellente
idee. Pas
vraiment rapide, mais les routes sont tres agreables, au milieu
de la
foret, avec des senteurs magnifiques. Le reste du trajet fut
d'un ennui
deprimant. Et une confirmation qu'a l'aller j'etais vraiment
dans le
coltard entre Chinon et Montlucon, puisque de memoire plutot
visuelle,
j'etais incapable de reconnaitre la moindre chose de tous les
bleds que je
traversais, ni meme le nom du bled. Et pourtant j'ai repris exactement
la
meme route. 8 heures de trajet, et je suis arrive a la maison.
Fin du Becanausore, vivement le
prochain.
Arnaud, LA Belette-leaning-man,slick-tires
<haut-de-page>
|